Point passerelle, partenaire des "Garages Renault solidaires"

La signature de la convention par Bertrand Gosse de Gorre et Gille Serré, assis de gauche à droite, en présence de Bernard Pacory et François Macé, en haut.
La signature de la convention par Bertrand Gosse de Gorre et Gille Serré, assis de gauche à droite, en présence de Bernard Pacory et François Macé, en haut.
D.R.

La signature de la convention par Bertrand Gosse de Gorre et Gille Serré, assis de gauche à droite, en présence de Bernard Pacory et François Macé, en haut.

En signant une convention avec Renault Mobiliz, l’association Point passerelle Nord de France élargit ses prestations d’aide aux personnes en difficulté à la problématique de la mobilité et du déplacement en leur offrant la possibilité de bénéficier de l’offre des “Garages Renault solidaires”.

Le 8 janvier 2015, en présence de Bernard Pacory et de François Macé, respectivement président et directeur général du Crédit agricole Nord de France, Bertrand Gosse de Gorre, président de l’association Point passerelle Nord de France, et Gilles Serré, chef de projet social business à la direction de la mobilité durable chez Renault, ont signé une convention de partenariat solidaire liant l’association au programme Renault Mobiliz.

3 000 familles aidées. Initiée en 1977 à l’échelon national par le groupe Crédit agricole et développée à l’échelon régional depuis 2010, Point passerelle a pour objet d’aider les personnes en difficulté tant sur le plan humain que financier, avec l’objectif de remettre en selle les personnes fragilisées par un accident de la vie (chômage, divorce, décès d’un proche) qui ont la volonté de s’en sortir et qui ont néanmoins besoin d’être accompagnées. Pour Point passerelle, a indiqué Bernard Pacory, cette convention fait suite à celles déjà signées avec EDF, GDF et des CCAS. Depuis sa création, elle a aidé quelque 3 000 familles, soit près d’un millier l’an dernier dont 80 % ont été réinsérées, a ajouté François Macé. Quant à Bertrand Gosse de Gorre, il a précisé que sur les 255 microcrédits attribués en 2014, 73 % relevaient de la mobilité, soit 200 personnes qui ont été aidées pour être capables de se mouvoir, du scooter à la Clio.

Lancé en juillet 2012, le programme Renault Mobiliz est né chez Renault d’une réflexion sur la mobilité pour tous, dans le cadre de l’axe stratégique de la responsabilité sociale de l’entreprise, en l’appuyant sur une logique de social business, a expliqué Gille Serré. “Nous avons su trouver un système sans subvention qui permet de s’intéresser aux problèmes sociaux de façon entrepreneuriale, sans profits hors que réinvestis, ni pertes. Le minimum que nous demandons à nos garages solidaires est de traiter un client par semaine. Avec nos 212 garages actuels, c’est près de 10 000 réparations par an. Le petit effort individuel peut se répandre rapidement comme un véritable impact.

Des offres dédiées. Le système Mobiliz ne peut fonctionner sans l’apport de prescripteur en amont pour mettre en relation les publics fragiles avec un “Garage Renault solidaire”. Concrètement, ces personnes peuvent bénéficier d’une offre d’entretien ou de réparation de leur véhicule à des prix réduits, avec des pièces de qualité garanties un an et surtout une main-d’œuvre à 35 € HT de l’heure, “soit une remise de 50 % sur le prix public” indique Gilles Serré. Si ce process est “très processé“, l’offre de véhicules d’occasion (“très demandée“) − des véhicules révisés et garantis de 2 000 € à 4 000 €, avec avis d’expert et accompagnement personnalisé − souffre d’un problème de sourcing qui devrait être résolu dans l’année : “On s’y emploie.”

De 80 “Garages Renault solidaires” à fin 2013, le programme est passé à 210 en ce début d’année, dont 2 dans l’Oise, 7 dans le Nord et 12 dans le Pas-de-Calais. “L’idée fait son chemin et commence à réveiller des consciences. La solidarité dans le Nord est évidente pour nous, avec la plus forte concentration de garages qui se sont spontanément engagés dans ce dispositif.