Plab : asseoir l’excellence Lorraine

40 pièces lorraines d’exception ! L’exposition «État de siège» s’installe au Musée de la Cour d’Or à Metz du 11 septembre au 18 novembre. Cette concentration de savoir-faire des manufactures lorraines en matière de fabrication de sièges est l’occasion de découvrir le talent des artisans lorrains. Près de 40 sièges seront exposés et 19 manufactures lorraines mises à l’honneur autour de trois thèmes sélectionnés : «style revisité», «création» et «innovation ». «Cette exposition est née d’un partenariat fructueux entre le Musée de la Cour d’Or, le Pôle Lorrain de l’Ameublement Bois et le Pôle National de Compétences Ameublement Bois Décoration (PNCABD)», explique Didier Hildenbrand, le directeur Général Pôle Lorrain de l’Ameublement Bois (Plab). «État de siège» s’inscrit dans la continuité de l’exposition de l’arbre à l’armoire, l’âge d’or du mobilier lorrain, présentée au Musée en 2011, à travers laquelle les visiteurs ont pu découvrir la richesse et la diversité du mobilier lorrain des XVIIIe et XIXe siècles.

Prestige et savoir-faire

Cette fois, Plab et le PNCABD invitent le public à découvrir les créations contemporaines et la pérennité des savoir-faire des manufactures lorraines pour la fabrication de sièges. «Cette exposition permet d’appréhender le cheminement de la pensée à la matérialité, en présentant les différentes étapes et composantes de la fabrication d’un siège actuel, les croquis, les carcasses… et surtout la diversité des propositions sur un produit aussi commun que celui-ci». Des copies de style aux plus revisitées, le visiteur pourra mesurer les premières évolutions des savoir-faire lorrains en matière de siège. Des créations «made in Lorraine», qui trouvent régulièrement leur place dans des lieux aussi prestigieux que le Palais de l’Elysée ou les hôtels cinq étoiles. «Rêver, imaginer, créer, pour concevoir un siège hors du commun, voici le défi que se sont lancées les manufactures lorraines. Des plus sages aux plus folles, ces pièces sont signées par des designers de renommée internationale ». Un patrimoine bel et bien vivant qui n’a sa place au musée que pour mieux subsister !