Philippe Courqueux «L’accompagnement demeure notre priorit

«L’accompagnement ne peut se faire qu’avec une proximité forte», assure Philippe Courqueux, le président de Réseau Entreprendre Lorraine.
«L’accompagnement ne peut se faire qu’avec une proximité forte», assure Philippe Courqueux, le président de Réseau Entreprendre Lorraine.

«L’accompagnement ne peut se faire qu’avec une proximité forte», assure Philippe Courqueux, le président de Réseau Entreprendre Lorraine.

Président de Réseau Entreprendre Lorraine depuis un peu moins d’un an, Philippe Courqueux (directeur de Cora informatique), entend renforcer les missions de base du réseau, prioritairement celle de l’accompagnement, tout en maîtrisant le virage du numérique, grandement présent dans les projets accompagnés. Le tout dans une notion de proximité  et d’ancrage local plus qu’indispensable, alors que le périmètre régional s’agrandit de plus en plus offrant des opportunités de développement indéniables mais qu’il faut maîtriser et parfois  canaliser.

Les Tablettes Lorraines : Vous êtes président de Réseau Entreprendre Lorraine depuis une petite année. Quel est votre ressenti, aujourd’hui, par rapport au réseau ? Philippe Courqueux : C’est tout d’abord un bel outil, car faire partager l’expérience de chefs d’entreprise aguerris avec des créateurs et des repreneurs, est une bonne chose à mes yeux. Identifier et sélectionner les porteurs de projets est une étape, mais il faut savoir que derrière chaque aventure entrepreneuriale se cache souvent, voire toujours, un parcours de vie et une expérience personnelle. La qualité des projets est une chose, mais ce sont les femmes et les hommes qui les portent qui priment.

L’accompagnement, aujourd’hui, estil votre principale priorité ? Quand j’ai succédé à Claude Entemeyer, qui a fait un excellent travail pour le développement du réseau en Lorraine, j’ai souhaité renforcer nos actions sur nos priorités de base. L’accompagnement est primordial et cela demeure l’objectif principal de notre mission au sein du réseau.

L’assistance à l’exportation ou encore le programme Inno’tech sontils toujours d’actualité dans votre liste prioritaire ? Naturellement, tout comme les relations que nous avons avec Bpifrance pour développer la croissance, mais nous devons nous recentrer sur les choses essentielles.

Du fait de l’arrivée d’un nouveau périmètre régional, va-t-on créer un Réseau Entreprendre Grand Est ? Nous ne savons pas encore ! Nous travaillons déjà et depuis longtemps, avec les réseaux de Champagne-Ardenne et d’Alsace. Avoir un périmètre régional plus grand est une source de développement plus important mais, pour autant il est nécessaire de renforcer notre ancrage local. L’accompagnement ne peut se faire qu’avec une proximité forte.

En 2015, on parlait sérieusement de la création d’une agence en Meuse de Réseau Entreprendre Lorraine, où en est-on aujourd’hui ? Cela ne s’est pas encore concrétisé, même si lors d’une soirée l’an dernier sur le site Safran il en était fortement question, par manque de disponibilités. Nous sommes une association, il ne faut pas l’oublier.

Parmi les projets lauréats, bon nombre sont issus de la sphère du numérique, un virage que vous souhaitez bien maîtriser au sein du réseau ? Le numérique est très présent, mais surtout comme outil de base de développement. Il ne faut pas occulter les entreprises que je qualifie de traditionnelles. La vague numérique s’amplifie, c’est certain, mais qu’elle que soit l’entreprise concernée, elle se doit de répondre aux questions communes de base de celle-ci. Nous veillons scrupuleusement à cela lors de l’identification et la sélection des projets.

emmanuel.varrier