Pas-de-Calais : un nouveau visage à la Chambre des métiers et de l'Artisanat
Laurent Rigaud, réélu président de la Chambre des métiers et de l'artisanat Hauts-de-France, a présenté le nouveau président de l'institution pour le Pas-de-Calais, Gabriel Hollander.
Dans un département aux territoires très différents, par exemple le littoral et l’ex Bassin minier, Gabriel Hollander accompagnera au plus près les entreprises dans leurs évolutions, en fonction de leurs environnements. Pour cela, Il sera aidé par 7 commissions territoriales du Pas-de-Calais (Calais, Boulogne, Saint-Omer, Montreuil, Lens, Béthune, Arras), les antennes économiques, et les 5 centres de formations du Pas-de-Calais (2 à Arras, un à Béthune, un à Calais et un à Saint-Martin-les-Boulogne). Ainsi, il travaillera sur le CFA d’Arras, le plus important de la région qui actuellement en travaux, accueillera 1 500 apprenants dès septembre 2022.
Par ailleurs, il participera au développement du certificat technique des métiers « métiers d’art métiers rares » mis en place récemment au Louvre Lens Vallée. Il prévoit de renforcer les partenariats entre les collectivités et la CMA et mettre en place des conventions permettant de développer l’artisanat dans les territoires.
En 2018 pour la CMA Hauts-de-France, la régionalisation avait de l’avance sur les autres CMA de France. Elle a supprimé les départements, mais cette CMA régionale continue à s’ancrer dans la proximité, un mot au sens fort pour cette institution. L’objectif est d’amplifier ce qui a été réalisé dans le précédent mandat avec des ajustements éventuels.
Quelques nouveautés
Deux nouvelles vice-présidences ont été installées au niveau régional pour ce nouveau mandat : une vice-présidence à la transition numérique et digitale, axe majeur de développement des entreprises, et une autre à l’environnement et transition écologique, partie prenante de l’évolution des entreprises artisanales.
Trois nouvelles commissions seront mises en place courant janvier : Femmes artisanes, de plus en plus nombreuses dans l’artisanat et à la CMA, Micro-entreprises pour les accompagner et les aider à grandir, à passer à un autre statut, et Associations et unions commerciales, pour être au plus proche de ceux qui travaillent dans les cœurs de villes.
La CMA, premier centre de formation de la région, veut amplifier la réponse aux besoins de formation et à la proximité. La mobilité dans les zones rurales est souvent un frein à la formation. Aussi, la CMA souhaite créer un bus de la formation aménagé en atelier qui sillonnerait les routes de la région pour s’installer là où il y a des besoins. Il complèterait l’offre de formation de la CMA.