Entreprises

Partage de la valeur : le dispositif s'essouffle

Depuis le 1er janvier, le dispositif de partage de la valeur est étendu à l'ensemble des entreprises de 11 à 49 salariés. Les PME auront le choix entre plusieurs modalités quant à ce dispositif qui ne rencontre pas un grand succès auprès des employeurs. Explications.

Développer des systèmes incitatifs en entreprise.
Développer des systèmes incitatifs en entreprise.

Une enquête du cabinet Alixio révélait que les entreprises délaissent "la prime Macron", désormais fiscalisée. Elles ne sont plus que 18 % à l'avoir versée en 2024 et seulement... 4 % envisagent de le faire en 2025. Depuis ce 1er janvier, le dispositif de partage de la valeur a été étendu à l’ensemble des entreprises de 11 à 49 salariés. Les PME ont le choix entre plusieurs modalités. L'Urssaf précise que sont concernées les entreprises qui «réalisent un bénéfice net fiscal positif au moins égal à 1 % du chiffre d’affaires pendant trois années consécutives.» Son versement pourra prendre trois formes différentes : un régime d'accord de participation ou d'intéressement, un plan d'épargne salariale (PEE, PEI, Perco ou Pereco) ou encore le versement d'une prime de partage à la valeur, dites «primes Macron». Quant à cette évolution, le président de la CPME, François Asselin, observe : «C'est l'employeur qui décide du montant qu'il peut ou qu'il veut verser. C'est un moyen très facile de motiver ses salariés à travers une rétribution, une prime collective.»