Pacte Lorraine
Jean-Pierre Masseret, le président du Conseil régional de Lorraine a appelé les chefs d’entreprise à faire connaître leurs projets pour permettre de faire vivre le Pacte Lorraine. Un appel réalisé le 4 février à l’occasion du premier petit déjeuner de l’année du Medef de Meurthe-et-Moselle
Jean-Pierre Masseret : le dénicheur…
Entrepreneurs, faites connaître vos projets ! Message lancé par Jean-Pierre Masseret, le président du Conseil régional de Lorraine à l’occasion du premier petit déjeuner de l’année du Medef de Meurthe-et-Moselle le 4 février à la Maison de l’Entreprise à Maxéville. Le Pacte Lorraine, cette fameuse feuille de route (signée à la fin de l’année dernière entre le président de l’exécutif régional et Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre) demeure floue pour le grand public mais également pour les entrepreneurs. Une bonne nouvelle, il semble clair pour les politiques, c’est déjà ça. «Aujourd’hui, il faut dénicher les projets, les analyser et envisager leurs perspectives de développement pour créer de la richesse, du chiffre d’affaires et de l’emploi», assure Jean-Pierre Masseret.
Entrepreneurs convaincus mais…
350 millions d’euros sont aujourd’hui sur la table, certains projets sont déjà labellisés et des partenariats créés principalement avec des grands groupes (Total, Areva, Air Liquide ou encore EDF). Reste que le coeur du dispositif concerne les PME, les TPE et les start-up. «Tous les projets à fort potentiel, ceux qui correspondent à un marché et qui permettent de conquérir des positions dans l’économie d’aujourd’hui, doivent être identifiés». Les acteurs économiques présents apparaissent convaincus de l’intérêt du Pacte, même si certains affirment dans les travées, à demi-mot, «que c’est un gouffre sans fond». Ils demeurent beaucoup plus sceptiques sur la durée du processus. Combien de temps pour être labellisé ? Et surtout combien de temps pour obtenir les financements ? Trois mois en moyenne pour le label. Du côté du financement, sans doute un peu plus long. «Cela demeure de l’argent public donc très contrôlé». L’outil existe, il semble fonctionner, reste aux entrepreneurs à réellement se l’approprier.