Opti-machines : la machine-outil pour le particulier et l’entreprise
Il est des sociétés discrètes qui méritent une reconnaissance. Opti-machines en fait partie. Leader au niveau national de la vente de machinesoutils vendues tant aux bricoleurs qu’aux artisans ou industries, la société est dirigée par un homme passionné, Philippe De Leeuw. L’équipe d’une douzaine de salariés s’investit dans un challenge commun : la renommée grâce à un savoir-faire tendant vers l’excellence. Présentation d’un code de conduite associé à un plan d’action.
Une équipe avant tout. Avant d’aborder l’entretien, Philippe De Leeuw, accompagné de Juliette Dernoncourt, chargée de marketing et de communication, présente l’équipe d’Opti-machines au complet. Avec une certaine fierté, ils posent pour la photo devant des machines présentées dans près de 2 000 m2 d’entrepôts au parc d’activité du Chat à Wambrechies. “Ça commence à devenir trop petit.” Des machines dédiées au travail du métal, du bois avec des fendeurs de bûches professionnels, des cabines de sablage, fontaines de dégraissage, crics roulants, des grues d’atelier, tables élévatrices hydrauliques, des presses pour atelier, des fraiseuses, des tours pour les modélistes ou les horlogers, des scies à ruban… : tout un univers apprécié des connaisseurs. Ce matériel de haute qualité est fabriqué en partie en Allemagne par la société Optimum pour laquelle Opti-machines détient l’exclusivité au niveau national. Une garantie, le must, une exclusivité qui se mérite…
Pour l’amateur de bricolage. Les ventes sont d’abord destinées au particulier. Lors des heures d’ouverture, ils sont quelques-uns à venir tester un matériel qui permet l’exercice d’une passion. Les amateurs de mécanique s’équipent de machines permettant d’ajuster les pièces de moteur de leurs voitures de collection. Les personnes qui travaillent le bois trouvent dans le showroom un matériel fiable et performant. Les vendeurs doivent connaître parfaitement les produits et font parfois office de formateurs. “Pour un particulier, cet investissement est important et il convient de pouvoir expliquer le potentiel de la machine. Des essais sont nécessaires et nous les proposons ici, sur place. J’insiste aussi sur l’importance du SAV. Plus de 18 000 pièces détachées sont stockées et nous les envoyons dans les 24 heures. Nous dialoguons avec nos clients et cette proximité est essentielle. Derrière Optimachines, il y a des hommes”, ajoute Philippe De Leeuw qui lit le récent témoignage d’un client épaté par la disponibilité des équipes. “Tout client est important. Il n’est pas question de faire passer la demande d’une simple pièce détachée après une commande importante. Notre réactivité reste un levier de croissance et fait partie de notre déontologie. C’est une question de respect. J’y tiens. Un petit client nous fait vivre autant qu’un grand.”
Pour le professionnel, artisan ou industrie. L’entreprise multiplie les journées portes ouvertes. Le public vient de partout et peut s’exercer. Le matériel est vendu depuis Wambrechies mais peut être acheté aussi chez des revendeurs. Opti-machines place en effet des machines chez certains détaillants indépendants mais Philippe De Leeuw souhaite affiner le concept. “En qualité d’importateur exclusif, nous avons dû élargir notre zone de chalandise afin d’obtenir de meilleurs tarifs et justifier l’exclusivité. Or il est difficile de présenter les atouts du matériel si on ne le connaît pas parfaitement. Les vendeurs de quincaillerie ne peuvent avoir notre expertise. Je réfléchis à un mode de vente qui reposerait sur une charte d’engagement qualité. Une de nos forces repose bien sur le fait de pouvoir présenter et démontrer le potentiel du matériel. On ne parle bien et on ne vend bien que de ce que l’on connaît”, assure Philippe De Leeuw qui sait de quoi il parle.
Maîtriser et comprendre le métier et les outils. En effet, quand il s’est lancé dans ce métier, cet ancien cadre de la grande distribution s’est retrouvé dans un monde étranger. “La vie est une suite de circonstances. A un moment où je me posais des questions sur ma vie professionnelle, il y a 13 ans, on m’a proposé un poste de cadre dirigeant dans une toute petite société de vente de machines-outils. J’ai voulu comprendre et me suis lancé dans un ouvrage d’apprentissage en CAP et BP de tourneur-fraiseur. J’ai expérimenté. Curieusement, je me suis pris au jeu et me suis découvert une passion…” Ce poste est abandonné quand il s’avère que le gérant ne veut investir. Ce qui aurait pu être un échec devient un tremplin. Une rencontre fortuite avec Richard Bouy, qui allait devenir son associé, a permis la création d’Opti-machines. “Je songeais à créer ma propre société seul. Richard m’a présenté une vision nouvelle et prospective. Comme il est passionné de mécanique, nous nous sommes entendus sur l’objet de la société. Nous nous complétons parfaitement et je ne l’ai jamais regretté car nous partageons les mêmes idées. Aucune décision importante n’est prise sans concertation. Je gère directement la société mais nous partageons les risques. Dans les moments de doute, être soutenu et encouragé par un vrai partenaire constitue un atout.”
Une ligne de conduite. Des nouveaux challenges, Optimachines s’en découvre chaque jour. Ainsi, le marché s’est étendu aux industries, aux artisans et s’ouvre même au Maghreb. “En fait, on ne peut cloisonner le marché du particulier et du professionnel car certains bricoleurs utilisent intensément les machines alors que le même matériel peut être utilisé de façon ponctuelle par le professionnel.” Le mode de vente est identique : formation aux outils, adaptation, réactivité, service après-vente… Parmi les clients professionnels, le CNRS, le GIGN, Airbus, Ferrero, Bombardier… Le SAV à distance fonctionne bien. “Une panne peut avoir d’importantes conséquences, nous dépannons aussi à distance.” Cet aspect didactique est retrouvé dans le catalogue réalisé entièrement par Optimachines sur la base du catalogue du fournisseur Optimum. Simple différence mais non des moindres, chaque outil est décrit avec précision et l’utilisateur considère ce document comme sa bible. Décrire chaque outil sous-entend une parfaite maîtrise. D’ailleurs, Philippe De Leeuw a écrit un ouvrage : “Le tour facile qui vulgarise le maniement de cet outil”. Preuve qu’il va plus loin que ce qui est demandé à un négociant. Cet état d’esprit est transmis à chacun des salariés. Juliette Dernoncourt, chargée de la communication, a dû elle aussi s’imprégner de ces notions techniques. Elle prépare pour septembre un catalogue unique qui deviendra une référence dans cet univers très spécialisé. Ce langage apprivoisé par chacun au sein de la société constitue un dénominateur commun, une identité, le sentiment d’appartenance à une même famille. Le client le sent et le sait.