Opération séduction à Artem-Nancy

Le campus nancéien Artem a accueilli, le 21 janvier, la journée «Demain tu seras entrepreneur, ma fille». 200 jeunes issus des quartiers dits sensibles de Nancy, Pompey et Forbach étaient regroupés face à des entrepreneurs aguerris originaires de ces mêmes quartiers. Objectif : donner aux jeunes l’envie d’entreprendre.

200 jeunes issus des quartiers diffciles ont participé à une journée sur l’entrepreneuriat le 21 janvier sur le campus nancéien d’Artem.
200 jeunes issus des quartiers diffciles ont participé à une journée sur l’entrepreneuriat le 21 janvier sur le campus nancéien d’Artem.
200 jeunes issus des quartiers diffciles ont participé à une journée sur l’entrepreneuriat le 21 janvier sur le campus nancéien d’Artem.

200 jeunes issus des quartiers diffciles ont participé à une journée sur l’entrepreneuriat le 21 janvier sur le campus nancéien d’Artem.

«Le plafond de verre dans l’entrepreneuriat n’existe pas ! Tout le monde, quelles que soient ses origines sociales, a la possibilité de se lancer. Dans un paysage économique mouvant de nombreux spécialistes du monde du travail prédisent une évolution des modes de rémunération issus du travail avec, notamment, une diminution du salariat et une montée en puissance de l’entrepreneuriat.» Dixit Philippe Sessiecq, chargé de mission diversité et équité sociale de l’École des Mines de Nancy et responsable de la Cordée de la réussite (label créé par le ministère de l’Enseignement supérieur pour promouvoir l’égalité des chances) Artem-Nancy. Avec ses collègues d’Artem (alliance entre l’École des Mines, l’ICN et l’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy), il a organisé la journée «Demain tu seras entrepreneur, ma fille» sur le campus nancéien de l’alliance.

Donner l’envie…

Dans l’amphithéâtre, 200 jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville de Nancy, Forbach et Pompey écoutent les parcours de vie des chefs d’entreprise, eux-mêmes originaires de ces quartiers dits sen-sibles. «Grâce à ces témoignages, l’objectif est de faire germer l’idée que l’entrepreneuriat est une voie ouverte à tous.» Aux commandes de la table ronde, Radoine Mebarki, gérant d’agence immobilière et délégué général du diplôme universitaire sur le Repreneuriat de l’Université de Lorraine. «Il faut donner l’envie et l’ambition à ces jeunes d’entreprendre.» Le boom de l’auto-entrepreneuriat (pour des raisons multiples mais dont la principale reste qu’il représente souvent la dernière alternative pour créer son emploi), l’ «uberisation» grandissante de l’économie, la fin quasi annoncée par certains du salariat comme on le connaît aujourd’hui, font qu’actuellement l’entrepreneuriat s’affiche comme une des solutions (contraintes ou forcées) pour s’adapter à ce nouveau monde économique et social en construction. Alors demain, tous entrepreneurs ? Tout semble être fait pour et les différents discours actuels apparaissent réellement aller dans ce sens. L’entrepreneuriat, la voie royale…