Olivier Rinder succède à Serge Martin

S’il habite aujourd’hui Lompret, Olivier Rinder, 47 ans, a vécu l’essentiel de sa jeunesse à Compiègne. Après un BTS en travaux publics obtenu à Vincennes, il intègre en 1995 une filiale du groupe de TP Colas. Changement d’orientation en 1997 vers la téléphonie mobile avec l’opportunité qui s’est présentée à lui de travailler pour le GIE Dassault-Nokia qui montait clés en main le réseau mobile pour Bouygues telecom. En 1998, il intègre ce client à l’agence située à Euralille, avant son transfert à Marcq-en-Barœul en tant que chef de projet en charge des installations d’antennes relais et de la gestion des travaux. En 2012, dans le cadre d’une création de poste, il prend en charge les relations avec les collectivités locales, les services de l’Etat et les bailleurs, avant de s’inscrire dans un processus de départ volontaire suite au plan social ouvert chez Bouygues telecom en juillet 2014 qui visait à supprimer 1 500 des 9 000 postes de cette entreprise.

De son expérience passée, Olivier Rinder retient particulièrement la naissance du réseau mobile de Bouygues Telecom, “son ouverture commerciale le 1^er novembre 1997 en 2G, puis le challenge de son déploiement, de l’évolution des nouvelles technologies, la 3G en 2009, la 4G en 2013…“. Il y ajoute “l’accompagnement de beaux projets techniques, de la couverture mobile d’Eurotunnel à celle du stade Pierre-Mauroy, et d’importants clients à couvrir tels que la centrale d’achat d’Auchan ou encore Roquette”.  L’occasion pour lui de saluer “la synergie existante entre les différents services installés à Marcq-en-Barœul, réseau, services commerciaux, exploitation…” qui ont contribué aux différents succès.

“Cette page de la téléphonie mobile, j’ai fait le choix de la tourner pour découvrir le monde des collectivités et épauler l’Association des maires du Nord dans ses actions de support des maires. C’est au quotidien répondre à leurs différentes sollicitations, gérer avec l’équipe de l’association le programme et l’organisation des formations qui leur sont proposées, assurer les contacts et les échanges avec de nombreux acteurs, Région, Département, Préfecture, Association des maires de France… Le premier sujet de challenge qui m’a été confié, c’est l’organisation du Congrès des maires du Nord qui se tiendra à Douai les 11 et 12 juin. Toutes les compétences de rigueur et d’organisation que j’ai pu acquérir pourront m’aider à le réussir !“

Serge Martin chez ERDF. Si, pendant 17 ans, de 1998 à 2015, Serge Martin a vécu trois élections municipales, presque trois mandats, comme directeur de l’Association des maires du Nord, il ne quitte pas totalement le sujet des collectivités locales puisque le poste de délégué territorial, adjoint au directeur départemental d’ERDF, dont il a la charge pour l’arrondissement de Dunkerque, s’inscrit dans la prolongation de son savoir-faire : les relations avec les élus sur les thématiques de l’énergie, de l’électricité, de la qualité de la fourniture. “Je suis là, explique-t-il, à la fois pour représenter l’entreprise auprès des élus, être en amont des projets de développement économique, d’habitat, d’énergies renouvelables…, autant de sujets qui touchent la structuration du réseau, cœur du métier d’ERDF, sa qualité, son adaptation aux évolutions des territoires.“

Recruté en 1998 par Jean-Pierre Decool avant d’accompagner depuis 2002 Patrick Masclet, Serge Martin, qui a pris ses nouvelles fonctions le 1^er avril, retient particulièrement avoir participé au développement de la formation des élus, “qu’on a voulu comme axe stratégique de l’activité de l’association en direction de ses adhérents. Avec le Congrès annuel des maires du Nord, ce sont là deux avancées particulièrement visibles, à travers lesquelles l’Association des maires du Nord est peut-être un peu plus reconnue qu’il y a 17 ans“. Une page s’est  tournée.