NT MÉCA: Un atelier de mécanique itinérant

Nicolas Toletti, dirigeant fondateur de TN Méca.
Nicolas Toletti, dirigeant fondateur de TN Méca.

Nicolas Toletti, dirigeant fondateur de TN Méca.

LES FOOD TRUCKS SE DÉVELOPPENT À GRANDE VITESSE, LES BIBLIOBUS SONT DÉJÀ BIEN INSTALLÉS DANS LE PAYSAGE, DORÉNAVANT, LES MÉCANOS BUS FONT LEUR APPARITION. L’IDÉE ORIGINALE IMAGINÉE PAR NICOLAS TOLETTI REMPORTE UN FRANC SUCCÈS ET SA SOCIÉTÉ NT MÉCA A ÉTÉ PRIMÉE LORS DU 17E CONCOURS TRAJECTOIRE ORGANISÉ PAR L’ASSOCIATION ALEXIS LORRAINE.
Nicolas Toletti définit son parcours professionnel comme mouvementé. Cet ancien fusilier commando a décidé de faire de sa passion pour la mécanique sa profession. Après plusieurs années comme chef d’atelier et une validation d’acquis auprès d’un CFA, le mécanicien a réussi sa reconversion avec en point d’orgue la création de NT Méca. «Je fais de la maintenance itinérante à la demande. Il s’agit d’une camionnette atelier pour assurer l’entretien et le dépannage des véhicules légers ou lourds et des engins de travaux publics» explique le dirigeant. Il se déplace directement chez ses clients dans un rayon de 70 km autour de Vaubecourt dans la Meuse en offrant un large choix de prestations pour des véhicules allant de 3,5 tonnes aux semi-remorques de 44 tonnes : «Je peux vérifier l’hydraulique, l’entretien et la vidange moteur, le système de freinage, certains types de soudure et le remplacement de pièces. En revanche, pour ce qui est de l’entretien électronique, je ne peux pas le faire». Issue de la crise, la baisse du chiffre d’affaires des entreprises du secteur du BTP et des travaux publics a contraint cellesci à alléger leurs effectifs et à externaliser leur maintenance, ce qui a donné un coup de pouce au lancement de l’activité de NT Méca. Après une enquête de viabilité de son projet, il était assuré d’avoir un minimum de 100 heures de travail par mois : «c’est un métier physique qui abîme mais je le fais toujours passer en priorité» rappelle-t-il.
UN NOUVEAU PROJET
En parallèle de son activité itinérante, Nicolas Toletti consacre une journée par semaine aux particuliers pour l’entretien de leur véhicule : «je dispose de tout le matériel nécessaire pour intervenir». Avec un ami d’enfance, chef d’atelier, ils réfléchissent à nouer un partenariat et à monter un atelier réparation sur le terrain de sa maison. Il faudrait installer un bâtiment en préfabriqué et couler une dalle en béton. «Pour ce projet, j’ai besoin d’un investissement de 35 000 euros. En février, la société va passer en SASU» remarque Nicolas Toletti.

Alban LE MEUR