«Nous renforçons notre représentativité.»
Depuis février dernier, l’association des entrepreneurs entre Meurthe et Canal s’est muée en association des entrepreneurs des Rives de Meurthe. Un changement de dénomination mais pas de politique et une montée en puissance indéniable à l’image de la métamorphose engagée de ce quartier nancéien. Le point avec Patrice Thomassin, son président.
Les Tablettes Lorraines : En février dernier, votre association d’entrepreneurs a changé de nom pour devenir l’association des entrepreneurs des Rives de Meurthe. Pourquoi cette nouvelle dénomination ?
Patrice Thomassin : Nous avions beaucoup d’entrepreneurs de secteurs limitrophes qui souhaitaient adhérer à notre structure. Avec la métamorphose et les projets en cours sur le territoire de ce site ATP (Association, un Territoire, un Projet), il était devenu indispensable de regrouper toutes les sociétés concernées pour renforcer notre représentativité. Auparavant nous concernions «que» quatre cents entreprises aujourd’hui le chiffre atteint les mille.
Quelle est votre particularité par rapport aux autres pôles d’affaires de l’agglomération nancéienne ? À la différence des sept autres sites ATP, nous ne sommes pas réellement implantés dans une zone industrielle et commerciale, mais en plein coeur de ville dans un quartier en pleine évolution où se bâtit de plus en plus de logements. Il est nécessaire de travailler sur une bonne cohabitation avec les riverains.
Cette bonne cohabitation passe par quels types d’actions ?
Nous venons de lancer l’opération «Les Terrasses de l’été». L’objectif est de faire des actions, genre promotion et animation jusqu’à la fin septembre, notamment dans les différents commerces et restaurants présents sur le territoire. Il nous faut créer un véritable lien avec les riverains et tous ceux qui évoluent dans ce périmètre.
Votre territoire aujourd’hui affiche les quelque 250 hectares, de la Porte Nord jusqu’aux frontières de Laneuveville-devant-Nancy, quels sont vos projets ?
Nous continuons à centrer nos réflexions sur quatre grands thèmes, qui sont autant de groupes de travail : les aspects sociétaux, la mobilité, la gestion des déchets et l’énergie. Nous avons tous nos coeurs de métiers mais bon nombre de préoccupations en commun. L’objectif est de répondre à ces préoccupations communes pour arriver à concilier le développement économique et le développement urbain.
Ces problématiques ont notamment été exposées au cours de plusieurs conférences, à l’image de celle organisée autour d’Isabelle Autissier fin mai, les entrepreneurs y sontils réceptifs ?
À l’occasion de la dernière conférence, nous avons signé le Plan Climat Énergie du territoire. Ce plan engage nos entreprises à être socialement et environnementalement responsables. Cela passe par la sensibilisation de nos collaborateurs par exemple sur les questions de mobilité et de transport. Sur ce sujet spécifique du Plan Climat Énergie, vingttrois actions vont être engagées.
Quelles sont vos ambitions ?
Il faut aujourd’hui que nos entreprises travaillent réellement ensemble dans une démarche collective. Nous devons continuer à être un interlocuteur des collectivités territoriales et participer activement aux réflexions menées sur le développement du pôle. Nous travaillons également sur la mise en place de services indispensables pour l’attractivité du territoire. Une crèche, avec un fort volet Entreprise, devrait d’ailleurs voir le jour à la fin de l’année.