Nicole Belloubet : «pas de fermeture d'aucun tribunal»
Venue inaugurer le centre de semi-liberté de Saint-Martin-Boulogne avant de se déplacer au TGI de Boulogne-sur-Mer, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a déclaré le 11 janvier «entendre les inquiétudes des barreaux», inquiets de la réforme de la carte judiciaire en gestation qu’elle juge «exagérées» et «infondées», réaffirmant «qu’aucun lieu de justice (NDLR : tribunal ou cour d’appel) ne (serait) fermé». «Je prendrai en compte les résultats de la consultation que j’ai engagée (…) sur l’efficacité des peines, la simplification de la procédure pénale, de la procédure civile. Bien sûr, ces réflexions auront à terme des incidences sur notre mode de travail, c’est absolument inévitable. Pour autant, ces incidences seront évaluées et mises en œuvre sans fermeture d’aucun tribunal». «On attend de voir, on est dans le flou», a commenté Me Florent Fache, bâtonnier de Boulogne-sur-Mer, inquiet d’une possible fusion des tribunaux des affaires de sécurité sociale (TAS) et de prud’hommes au profit de la création d’un «pôle social» unique pour le département.