N-Allo France inauguréà Marcq-en-Baroeul
Filiale de GDF Suez, le plateau téléphonique implanté au parc Rouges-Barres emploie déjà 80 salariés et a fait savoir, le 5 décembre dernier, son intention de doubler son activité d’ici un an.
Il s’y teste de nouveaux outils de relation client. N-Allo France s’annonce comme l’acteur à la pointe de la technologie dans ce métier de la relation à distance. Dans le bâtiment rénové, ancien site de Cap Gemini, situé rue Jules-Delcenserie au parc Rouges-Barres à Marcq-en-Baroeul, dont N-Allo France a pris officiellement possession le 5 décembre, c’est le 3e étage qui sert de laboratoire au développement de ce qui est appelé l’approche “multicanal” de la relation client. “Nous testons des techniques et outils informatiques qui vont nous permettre de mieux connaître l’historique des contacts que nous avons eus avec le client, de bien comprendre la situation du client dès les premiers instants, quel que soit le canal utilisé par ce client, explique Laurent Servien, directeur de N-Allo France. Ce sont des outils qui nous permettent d’avoir un petit peu d’avance technologique pour assurer des prestations plus efficacement et plus rapidement.”
Les plateaux téléphoniques de N-Allo France dédiés au traitement des appels entrants sont localisés au rez-de-chaussée et au 1er étage. Une capacité de 180 postes, dont 80 sont actuellement occupés. L’objectif de doubler le nombre de postes avant fin 2012 est martelé avec grande assurance. Il y a un an, alors que N-Allo France se trouvait encore rue Christophe- Colomb à Marcq-en-Baroeul, dans un bâtiment qui s’est vite révélé étroit, elle ne comptait que 10 salariés. Cette multiplication de la taille par un facteur de huit a essentiellement reposé sur l’activité de traitement d’appels de GDF Suez. Car les actionnaires de N-Allo France appartiennent tous au groupe GDF Suez lequel détient Electrabel, électricien belge. D’ailleurs la lettre “N” de son appellation, le centre de relation client le doit à ce lien capitalistique avec des groupes du secteur de l’énergie. Mais N-Allo France, qui affirme être “à l’affût des appels d’offres”, n’entend pas se contenter des commandes de sa société mère. “Pour doubler de taille dans un an, il nous faut trouver des clients autres que GDF Suez. Nous attendons en ce moment les réponses à des appels d’offres auxquels nous avons déjà répondu et pour lesquels nous estimons être très bien placés.” Même si le “N” de N-Allo France est lié à “énergie”, les futurs clients de la PME appartiennent à d’autres secteurs d’activité tels que le transport, la banque, l’assurance, etc.