Motoblouz dévoile sa feuille de route 2030

En 2004, deux passionnés de moto lançait à Carvin la société Motoblouz. 20 ans plus tard, la PME s’est imposée comme «le pure-player n°1 Français» sur son marché avec un chiffre d’affaires de 70 millions €, dont 14% à l’international et 20% de croissance depuis 2019, pour 145 salariés. Le spécialiste de l’équipement moto distribue à ce jour 700 marques dont 4 marques propres, soit 130 000 références de produits, via 3 sites marchands (France, Espagne et Italie) et 2 magasins à Carvin et Seclin.

1,2 millions sur 3 ans investis dans la logistique

Sur un marché fortement concurrentiel, Motoblouz explique son succès par son organisation logistique comme par la passion qui guide ses équipes au quotidien. «Nous avons une logistique forte qui nous permet de nous battre contre les grandes plateformes européennes et asiatiques, avec une plateforme de 15 000 m² centralisée. Sur les 130 000 produits référencés (45 000 en équipement motard qui représentent 80% du chiffre d’affaires, 85 000 en pièces et accessoires qui représentent 20% du chiffre d’affaires), nous en avons 30% en stock et une connexion forte avec nos fournisseurs pour livrer nos clients dans des délais courts» explique Jérôme Dalidet. 

«Notre deuxième point fort, c’est un niveau de recommandation élevé : nous avons un million de clients en France, en Espagne, en Italie et en Belgique, dont 10% passent en moyenne 6 commandes par an, et plus de 96% recommandent notre marque ! Le marché de l’équipement moto est un marché de niche, qui fonctionne par le bouche à oreille. L’enjeu réside donc dans la formation de nos équipes à la connaissance des produits… mais nous sommes une équipe de passionnés, tous motards !»

Pour optimiser sa plateforme logistique et préparer entre 3 000 et 4 000 commandes par jour, l’entreprise nordiste a investi 1,2 million € sur 3 ans. «L’un de nos objectifs, via nos marques propres, est également de rendre accessible l’inaccessible dans une logique de Recherche & Développement ambitieuse. Elle s’oriente autour de 4 axes : les femmes, les produits utilisables toute l’année, les enfants et les technologies. Nous avons par exemple développé la première combinaison textile pour femme au look aviateur ou encore des bottines pour femme en cuir avec talon».

De 70 à 100 M€ de chiffres d’affaires

Pour autant, Motoblouz n’entend pas se reposer sur ses lauriers. Bien au contraire. «Nous évoluons sur un marché en plein essor (+12,7% en France en 2023), un marché en pleine mutation qui se démocratise notamment auprès des femmes… et notre ambition d’ici 2030 est de devenir la marque n°1 des motardes et des motards en Europe en capitalisant sur notre satisfaction client» affirme Jérôme Dalidet. 

«Le premier axe est de doubler notre offre actuelle d’ici 2 ans, de 130 000 à 250 000 références, pour proposer le plus large choix d'équipements, de pièces et d'accessoires moto en Europe, disponible en ligne et en magasins via les bornes connectées. Nous envisageons notamment de vendre des pneus en partenariat avec les spécialistes du secteur, ce que nous ne faisons pas aujourd’hui. Le deuxième axe est de déployer un réseau phygital de 50 à 100 points de contacts en Europe d'ici 2030 en tissant des partenariats avec des concessionnaires moto et des acteurs référents de l'univers de la moto et de l’auto. Nous sommes dans une logique de partage des coûts, de type franchise, avec une politique de prix unique entre web et magasin». 

Un premier point de vente ouvrira ainsi ses portes en juin à Tours sur 550 m² afin de tester le concept et de le déployer rapidement en France et en Europe. «Enfin le troisième axe est de s'internationaliser via l'expansion de l'Espagne et de l'Italie, l'ouverture du Benelux et le développement sur des marketplaces leaders».

Et de conclure : «D’ici 2030, notre ambition est de passer de 70 millions € à 100 millions € de chiffres d’affaires annuel - notre capacité logistique est de 10 000 commandes par jour - et de recruter 50 nouveaux collaborateurs sur le siège de Carvin. Des passionnés, comme nous tous». À suivre…