Gazettescope
Mon sport, mon entreprise...
La pratique d’un sport en entreprise présente de multiples avantages physiques et mentaux. Ce n’est pas si compliqué de franchir le cap. C’est bon pour la santé, l’ambiance et la productivité. Cette semaine, la Gazettescope vous donne quelques astuces pour dépasser les freins.
Le saviez-vous ? Le sport est grande cause nationale en 2024 avec le rendez-vous parisien des Jeux olympiques et paralympiques, poussé par le Comité d’organisation, afin de permettre aux collaborateurs d’entreprises de pratiquer 30 minutes d’activité physique quotidienne. L’opération a été nommée «Go for 30». D’autant plus qu’un nombre croissant de salariés attendent de véritables coups de pouce de leur employeur pour mettre à disposition des locaux, aménager des horaires durant le temps de travail et même fournir une aide financière. Voilà un constat corroboré par une récente enquête sur : «Le sport, l’entreprise et les Français» d’OpinionWay. Les résultats sont parlants. À la question «Est-ce le rôle des entreprises d’inciter leurs salariés à pratiquer une activité sportive ?», 59 % des réponses s’avèrent positives. Une donnée qui monte à 66 % quand on demande aux sondés si ces entreprises se doivent d’aider leurs collaborateurs à pratiquer. Cela se vérifie dans toutes les tranches d’âge et les CSP. Encore plus significatif : 73 % des salariés jugent que leur entreprise ne les incite pas assez à faire du sport et 70 % ne se sentent pas assez soutenus dans leur volonté.
Le rôle sociétal de l'entreprise, communauté humaine
On se situe là sur une évolution sociétale accélérée par la période de la crise sanitaire : le rôle de l’employeur dépasse largement le cadre économique. Il y a une forte demande d’engagement de l’entreprise sur les plans sociétal, environnemental, quant à la mobilité, la santé publique… et donc de pratique sportive. Démarche RSE, marque employeur : des mots aux actes. Toutefois, nous ne sommes pas revenus au paternalisme de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, éprouvé en Moselle, quand les familles possédant les mines, les filatures, les usines automobiles bâtissaient des quartiers et cités pour loger les ouvriers et leurs familles, et possédaient des clubs de football ou de basket pour les divertir le week-end. Aujourd’hui, la donne est autre : il s’agit d’avoir une vraie coupure entre midi et 14 heures. Pas seulement pour déjeuner, mais également pour s’aérer les neurones et se dégourdir les jambes. Bref, faire autre chose pour repartir du bon pied l’après-midi. Cours de yoga, renforcement musculaire, fitness, tennis de table dans les locaux. Sports collectifs, course à pied, tennis ou badminton entre collègues en extérieur. Quelques exemples pour s’évader durant la pause méridienne en solo ou à plusieurs. Côté collaborateurs, le bénéfice est évident : près de 90 % des interrogés voient là une façon de relâcher la pression d’une journée de travail, de combattre le stress, de renforcer les liens du collectif, de prendre confiance en soi. 6 personnes sur 10 estiment que faire du sport est nécessaire pour être efficace dans son activité professionnelle. Convaincu ? Il ne vous reste plus qu’à enfiler les baskets !