Brocante
Molliens-Dreuil : un Capharnaüm pour toutes les bourses
Habituée à exposer sur des salons de brocantes, Laurie Lallot a posé ses valises à l’automne dernier à Molliens-Dreuil. Elle a fait le choix avec sa brocante baptisée Le Capharnaüm de miser sur des prix très corrects et cela paie, les clients sont nombreux les vendredis et samedis.
Une broche ancienne à 5 euros, les six flutes à champagne à 14 euros, des vases entre 5 et 35 euros, un buffet relooké pour 80 euros, des cadres à partir de 5 euros, une lampe Vallauris à 35 euros : quand on passe la porte du magasin de brocante Le Capharnaüm, à Molliens-Dreuil, on est surpris de découvrir de tels tarifs.
C’est la volonté de Laurie Lallot la gérante de ce lieu de 60 m² qui a ouvert en octobre dernier : « Ici, il y a un peu de tout : de la décoration, de la vaisselle, des tableaux des meubles, des vinyles, de la B, mais pas de bronzes ni de pendules, présente Laurie Lallot, fille d’un couple de brocanteurs. Je préfère miser sur des choses moins chères, des coups de cœur, pour moi et les clients. Le but c’est que ce soit vendu vite. J’aime quand les gens me disent que leur grand-mère avait tel ou tel objet cela chez elle. Pour résumer, je mise sur les objets populaires. »
En installant le magasin dans la commune natale de son conjoint, à quelques kilomètres de leur domicile, Laurie Lallot redonne vie au centre-ville de Molliens-Dreuil, qui a perdu plusieurs commerces. Elle s’est installée dans un ancien café, comme en témoigne le comptoir, qui avait été transformé en restaurant avant de fermer il y a plusieurs années : « Cela me permet de changer, de ne pas faire que des salons, complète t-elle. Je rencontre une autre clientèle, je me faire connaître. Le plus important, c’est que mon magasin amène du monde, que les gens reviennent et que j’arrive à vivre de mon métier. »
À la recherche aux pépites
Le magasin est ouvert les vendredis et samedis de 9 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 19 heures. Le reste du temps, Laurie Lallot part à la recherche d’objets divers, dans toute la Somme, pour enrichir son offre : « Par exemple, les gens font appel à moi souvent lors de successions, raconte-t-elle. Ce qui est dommage, c’est qu’ils se débarrassent souvent avant de la vaisselle mais gardent les meubles. J’achète aussi sur des réderies, chez des collègues, via des petites annonces, je continue également d’être présente sur quelques salons. »
Brocanteuse de son temps, Laurie Lallot publie des photos de ses trouvailles sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram. Elle en met en vente sur des sites comme Ebay, notamment des pièces de monnaie de collection : « Encore une fois, il faut que j’ai un coup de cœur pour acheter, répète t-elle. Les gens posent beaucoup de questions sur l’histoire des objets. Quand je la connais, je n’hésite pas à leur raconter ! »