Michel Prosic : le sous-préfet lorrain

Un Lorrain, nouveau sous-préfet de Meurthe- et-Moselle ! Michel Prosic, 42 ans, succède à Magali Daverton, à la tête du cabinet de Raphaël Bartolt. Retour aux sources donc, pour le nouveau directeur de cabinet du préfet qui a pris ses fonctions le 1er août dernier, seize ans après avoir débuté sa carrière comme secrétaire général de la mairie de Courcelles-Chaussy. Un homme de terrain, qui dès le 3 août a participé à un vaste contrôle routier.

Michel Prosic, 42 ans, succède à Magali Daverton, à la tête du cabinet de Raphaël Bartolt, le préfet de Meuthe-et-Moselle.
Michel Prosic, 42 ans, succède à Magali Daverton, à la tête du cabinet de Raphaël Bartolt, le préfet de Meuthe-et-Moselle.
Michel Prosic, 42 ans, succède à Magali Daverton, à la tête du cabinet de Raphaël Bartolt, le préfet de Meuthe-et-Moselle.

Michel Prosic, 42 ans, succède à Magali Daverton, à la tête du cabinet de Raphaël Bartolt, le préfet de Meuthe-et-Moselle.

Michel Prosic, 42 ans a pris ses fonctions de chef de cabinet du préfet de Meurthe-et-Moselle, le 1er août dernier. Il remplace Magali Daverton partie en juin dernier rejoindre la préfecture de Tulles (Corrèze). Nommé par décret du 27 juin 2013, Michel Prosic, inspecteur et conseiller de 1ère classe de la création des enseignements artistiques et de l’action culturelle, était jusqu’alors détaché en qualité de sous-préfet de Thiers depuis 2011. Il vient de prendre ses fonctions de directeur de cabinet du préfet, Raphaël Bartolt. Un retour aux sources pour ce Lorrain d’origine né à Amnéville, seize ans après ses débuts comme secrétaire général de la mairie de Courcelles-Chaussy. C’est à Metz qu’il poursuit ses études. Titulaire d’une maîtrise d’histoire, d’un DESS «méthodes quantitatives en gestion et aménagement du territoire», d’un DEA «États, régions, nations en Europe occidentale et du centre» obtenu à l’université de Metz. Après des débuts en tant que secrétaire général de la mairie de Courcelles-Chaussy, il continue sa carrière au secrétariat général aux affaires régionales (Sgar) de Champagne-Ardenne puis au poste d’adjoint au directeur des affaires culturelles.

Humilité et enthousiasme

Une fonction qu’il exercera également durant cinq années en Rhône-Alpes, avant d’être nommé sous-préfet de l’arrondissement de Thiers en 2011. Une première expérience qui lui «a permis de découvrir un métier et une passion, dans un territoire attachant, qui a connu des difficultés mais qui recèle un potentiel important avec un tissu économique dense, des hommes et des femmes attachés au territoire et qui se mobilisent en cas de coups durs. Un territoire qui illustre parfaitement la force et la richesse du fabriqué en France». Féru d’histoire industrielle, auteur, entre autre, d’un ouvrage «L’usine créatrice, l’usine d’Hagondange (1900-1930) ». «La Meurthe-et-Moselle est un territoire, qui n’a certes pas été épargné par les effets de la crise, mais qui possède de grandes richesses et de l’attractivité, une économie diversifiée, un pôle universitaire reconnu, et c’est tout de même le troisième département français en termes de population». C’est avec humilité et enthousiasme que le nouveau sous-préfet envisage sa mission, «le corps préfectoral se diversifie et tend à être à l’image de notre société». Homme de terrain (quelques jours après son entrée en fonction), il a participé le 3 août dernier à un vaste contrôle routier au bord de l’A31 afin de surveiller le premier chassé-croisé de l’été, «parce que nous sommes tous responsables de la sécurité routière, le respect du code de la route et des distances de sécurité, dans ces périodes de fortes densités de trafic, sont des points sur lesquels il faut particulièrement insister ». Il se soumet aux traditionnelles visites de courtoisie auprès des élus du département et de la région, avant une rentrée qui s’annonce chargée avec en ligne de mire une année 2014 bien remplie en matière électorale, ce qui réjouit le sous-préfet, «content de rejoindre le poste dans ce contexte».