De gauche à droite : René Hocq, maire de Burbure, Jean-Jacques Hilmoine, président de la communauté de communes d'Artois et de la CCC Fruges, Claude Prudhomme président du CAUE, Michel Dagbert président du conseil départemental et Alain Méquignon président de la CCC Fauquembergues.
Enerlya, la Maison des énergies renouvables, à Fauquembergues a été le théâtre de l’assemblée générale du CAUE 62 (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), ce jeudi 18 juin 2015. Alain Méquignon, président de la communauté de communes du canton de Fauquembergues et Yves Bonte, président d’Enerlya, y ont accueilli le président du Conseil départemental, Michel Dagbert, le président du CAUE Pas-de-Calais, Claude Prudhomme, et de nombreux élus. Créés en 1977 à l’initiative de Michel d’Ornano, les CAUE sont des structures départementales qui apportent leur expertise aux collectivités et aux particuliers pour des projets de construction ou d’aménagement.
Michel Dagbert : “Nous sommes efficaces mais bien trop timides !“. En 2014, cette association loi 1901 a dispensé 93 conseils aux communes et, surtout, aux intercommunautés qui composent la toile citoyenne du département. Elle a aussi assisté 73 particuliers soucieux de réaliser un projet qui respecte l’environnement naturel et architectural. Il s’agit bien de conseils et non pas d’études approfondies pour ne pas concurrencer le secteur privé (architectes, urbanistes…). Au-delà de ces actions concrètes et sensibles, le CAUE 62 développe des initiatives pédagogiques nombreuses : colloques, expositions, salons, guides de recommandations, sensibilisation en milieu scolaire, etc. Président aux commandes du département depuis une année, Michel Dagbert s’étonne qu’un tel investissement n’ait pas la résonance qu’il mérite. “Je me désole de la timidité du CAUE 62. Quand je discute avec mes collègues des départements voisins, quand je compare l’impact de leur CAUE avec le nôtre, je constate que nous ne valorisons pas suffisamment nos actions et nos résultats.“. Nul doute que Sophie Gentil, directrice depuis 2013, et son équipe de dix techniciens (neuf femmes et un homme), flattés des propos présidentiels, auront aussi pris la mesure de sa critique en filigrane.