Métiers sous tension : l’État s’engage
Diminuer de moitié le nombre des offres d’emploi non pourvues en Meurthe-et-Moselle à la fin juin 2016. C’est l’objectif affiché de Philippe Mahé, le préfet de Meurthe-et-Moselle.
Un plan d’actions est aujourd’hui en marche. «À la fin du mois de juin 2016, notre objectif est de réduire de 50 % les offres d’emploi non pourvues dans le département.» Philippe Mahé, le préfet de Meurthe-et-Moselle se donne un peu plus de six mois pour atteindre cet objectif grâce à la mise en oeuvre d’un plan d’actions, présenté la semaine dernière aux différents acteurs de l’emploi dans le département réunis au cœur du SPED (Service public de l’emploi départemental). «Les 685 offres non pourvues constituent une fourchette basse. En effet, seulement une entreprise sur trois qui cherche à recruter se tourne vers Pôle emploi. On peut donc estimer qu’entre 685 et 1 500 offres d’emploi ne sont pas pourvues en Meurthe-et-Moselle.»
Nouveaux métiers sous tension
Personnel de cuisine, comptables, services à la personne ou encore technico-commerciaux s’affichent aujourd’hui comme des métiers sous tension. Certains sont bien connus du fait à l’image de la restauration mais d’autres font leur apparition à l’image des services à la personne. «Pour ce cas, c’est surtout lié aux missions très courtes proposées. Il faut travailler sur une meilleure organisation de ce secteur», assure Jean-Pierre Didelot, le directeur de l’unité territoriale de la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). La mobilisation des acteurs pour mieux rapprocher les entreprises qui recrutent et les demandeurs d’emploi se renforce. Bilan des courses dans quelques mois.