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Mercin-et-Vaux : Vivofleet permet de gérer les flottes de véhicules d’entreprises

Contrats de location, maintenance, kilométrages... La start-up de Mercin-et-Vaux Vivocaz développe un nouveau service de gestion des flottes de véhicule d'entreprises. Lancement commercial en cours...

Jean-Charles Roy, fondateur de la start-up Vivocaz, et du service Vivofleet. ©Vivocaz
Jean-Charles Roy, fondateur de la start-up Vivocaz, et du service Vivofleet. ©Vivocaz

« On est parti d’une page blanche. » Le fondateur de Vivocaz, Jean-Charles Roy se rappelle de la génèse de son projet de dématérialisation du dossier véhicule. Une idée qui se traduit en 2019 par une application pour les particuliers. Aujourd'hui la start-up veut prendre de la vitesse avec Vivofleet, qui propose ce service de digitalisation aux entreprises, pour la gestion de leur flotte de véhicules. « Aujourd’hui, avec Vivofleet, nous sommes en lancement commercial », précise le gérant.

Gérer facilement la flotte de véhicules

D'ailleurs, le fondateur de la start-up connaît son argumentaire commercial sur le bout des doigts. La digitalisation de la flotte permet aux chefs d’entreprises de visualiser rapidement le dossier de chaque véhicule : son état, son kilométrage, la maintenance à effectuer, mais aussi sa géolocalisation, la gestion des sinistres, la durée des contrats… « Ce sont des options que certaines petites structures ne prennent pas le temps de vérifier par exemple ou que l’on oublie facilement », affirme Jean-Charles Roy.

Un moyen aussi de gagner du temps dans la gestion quotidienne, mais aussi dans la gestion d'entreprise. « Les chefs d’entreprises n’auraient plus à analyser dix tableaux Excel retraçant l’activité du véhicule, tout apparaîtra sur un Dashboard central, explique-t'il encore. Cela offre une capacité d’anticipation également. » Les sociétés recevront un message les alertant sur la situation de leur parc de véhicules, les choses à gérer, le budget… Une innovation technique qui peut très bien fonctionner avec une flotte de deux véhicules comme un parc de 200 ou 350 véhicules.

Une commercialisation cette année

Pour en arriver là, la start-up est passée durant un an en incubation dans la Station F à Paris. Elle a aussi levé près de 1,5 million d’euros, soutenue notamment par la BPI et Initiative Aisne. La campagne de marketing digital pour le lancement officiel démarre aujourd'hui pour dénicher les premiers clients. Vivocaz accueille ainsi une nouvelle responsable marketing et commercial depuis le 3 avril et compte recruter deux autres personnes d’ici juin. Deux nouvelles embauches se tiendront en fin d’année 2023. Tout cela uniquement pour le développement de Vivofleet. « Cette année, nous sommes entièrement focus sur notre service de digitalisation, pour que, peut-être, d’ici 2025, nous puissions atteindre deux pays européens », conclut le fondateur, Jean-Charles Roy.