Menuiserie Receveur : 80 ans de créativité
La menuiserie Receveur de Germonville vient de fêter ses 80 ans le 9 septembre. Ancrée sur son territoire depuis toujours, l’entreprise familiale spécialisée dans le second oeuvre du bâtiment version menuiserie a su faire valoir son savoir-faire en se développant vers de l’aménagement et de l’agencement intérieur version haut de gamme.
Dans la famille Receveur, je voudrais! Gilles et Stéphanie, les dirigeants actuels. Marc, leur fils «présent au sein de l’entreprise ayant pour objectif de préparer la reprise», assure son père Gilles. Marie, la fille, étudiante en communication (spécialité : l’événementiel) en partance pour l’Australie mais qui ne compte pas couper les ponts avec l’entreprise familiale. Un esprit de famille entrepreneurial né en 1936 lorsque le grand-père Fernand Receveur âgé de 25 ans décide de créer sa menuiserie du côté de Germonville. Et cela fait 80 ans que cela dure ! Le 9 septembre, la menuiserie Receveur a fêté dignement son anniversaire à l’occasion d’une réception, organisée par Marie, responsable communication de la famille, où clients, prospects, élus locaux et naturellement toute l’équipe de l’entreprise étaient conviés. «Par les temps qui courent, c’est toujours bon d’être convivial et festif. Cela change un peu de la morosité ambiante», assure justement Gilles Receveur.
S’adapter ou mourir
L’entreprise familiale se veut l’exemple parfait d’une adaptation continue face à des marchés fluctuants et agressifs. «Aujourd’hui notre activité se répartit à 50/50 entre le second œuvre classique et l’aménagement intérieur.» Agencement complet, portes intérieures en passant par la pose et la rénovation de parquet ou encore la conception de dressing personnalisé. Si le métier de base demeure le même, il a su s’adapter à une demande de plus en plus exigeante. «L’équation est simple ! Quand on voit que le moins-disant est de plus en plus présent au sein des marchés, disons classiques, du bâtiment, il était indispensable de
se diversifier en jouant la carte de la créativité ! C’était s’adapter ou mourir», assure Gilles Receveur. Avec un CA de 1,6 million, une équipe de treize personnes (dont trois apprentis et parmi eux un Compagnon du Devoir), un turn-over inexistant, des marchés plus que qualitatifs (à l’image de l’intervention de l’entreprise sur le fameux chantier de la Maison Chrétien à Nancy), la troisième génération de Receveur semble avoir trouvé la bonne formule pour faire perdurer et continuer à développer un savoir-faire. Le tout avec cette notion d’adaptation quasi continue. Rendez-vous dans vingt ans pour le centenaire !
emmanuel.varrier