Maxime Marzi, guide de la baie
Guide nature agréé Qualinat, Maxime Marzi emmène "Pas à pas en baie de Somme" tous ceux qui veulent découvrir cet estuaire majestueux. Après ce moment passé avec lui, la baie ne vous paraîtra que plus envoûtante encore...
Nous les guides, la baie on l’aime et on la craint à la fois, confie Maxime Marzi. C’est un immense piège. Nous y sommes en sursis le temps d’une marée basse. Il ne faut jamais l’oublier. C’est dangereux et excitant à la fois. Beaucoup de personnes y ont laissé leur vie. Nous sommes aux portes du monde. En 1840, un train à vapeur faisait la liaison Saint-Valery – Londres. »
L’esprit des lieux
Il y a quelques mois, cet ancien guide salarié a fait le choix de l’indépendance en devenant auto entrepreneur, il a pu compter sur l’aide de l’association Compétences pour l’entreprise de Chépy. Un choix qui l’épanouit. Il a tenu à se démarquer de ce qui est proposé par les autres structures. A son programme, des balades : traversée de la baie, les phoques au Hourdel (un incontournable réclamé par les clients), aux portes du Marquenterre, les remparts de Saint-Valery-sur-Somme, Brighton- les-Pins, herbes folles à tresser (ronces, sureaux, argousiers…). Des sorties à faire seul, en famille, entre amis ou en groupe.
Pour les petits mais aussi les grands, il organise également une sortie tressage en intérieur – idéale en cette période pluvieuse – ou extérieur. Chacun peut s’essayer à la vannerie et repartir avec sa petite création. Il s’adresse aussi bien aux particuliers, qu’aux écoles ou aux campings. Il aime faire découvrir la baie et jouer avec ses éléments, comme réaliser une guirlande de galets avec des galets percés trouvés sur la plage de Cayeux-sur-Mer.
Immense tableau
Ainsi chacun peut mieux comprendre comment l’homme et la nature ont évolué ensemble… Il n’hésite pas à faire parler les remparts de Saint-valery trop méconnus et pourtant porteurs de de l’histoire de la cité médiévale. Autre lieu méconnu et pourtant charmant, Brighton-les-Pins. Comme la baie sans cesse en mouvement, Maxime Marzi se remet en question en permanence et s’adapte à chacun de ses interlocuteurs. Cela fait cinq ans qu’il travaille en baie de Somme. Il la qualifie « d’immense tableau d’éléments sculptés par la mer sans cesse en renouveau. Ce qui m’anime, c’est l’esprit des lieux ». Et quand il regarde la baie par sa longue vue, il est comme un petit garçon en admirant les phoques qui se reposent tranquillement sur les bancs de sable ou en admirant la mer qui remonte à la vitesse d’un cheval au galop.