Marisol : jusqu’au plafond...
Créée dans les années 70, l’entreprise Marisol de Saint-Omer-en-Chaussée, est notamment spécialisée dans la fourniture et la pose de cloisons amovibles. Elle compte 40 salariés et un carnet d’adresses de clients aux noms célèbres.
Marisol intervient pour de grands clients.
Nos salariés sont nos compagnons, soul ignent Valerie Baelesen et Jean- Claude Wattin, les deux directeurs de Marisol. Pour nous, le capital humain est important. Quand de nouveaux salariés ou de nouveaux apprentis arrivent, nous le leur disons tout de suite. Nous n’avons pas de commerciaux. Les commerciaux, c’est eux, et nous. Chacun a un rôle crucial. Nous les formons à l’image de la société. Chez nous, il n’y a pas de turn over. La qualité, le service et le relationnel sont primordiaux avec les clients. »
2 250 m² d’ateliers
Chez Marisol, chacun est donc acteur de la réputation de l’entreprise. Fondée en 1971, la SA de 40 salariés, dont deux apprentis, est spécialisée dans la fourniture et la pose de cloisons amovibles (Qualibat 4211 et 4221), de plafonds suspendus et d’isolation (Qualibat 7212 et 6611), d’ouvrages placotil (Agrément Placo), de menuiseries, de plafonds chauffants, de planchers techniques, de salles blanches…
Les bureaux se développent sur 400 m², ils abritent un bureau d’études de 3 techniciens, et les ateliers font 2 250 m². L’atelier menuiserie est équipé de deux scies à affichage numérique et d’une encolleuse et table élévatrice. Vingt-cinq personnes composent l’équipe de pose. La flotte comprend 15 fourgons utilitaires, 6 voitures de société et un camion poids lourd 19 tonnes. La crise a imposé à Marisol d’être encore plus efficace pour réduire les couts, comme par exemple, ne pas faire trop de déplacements inutiles. 10 à 15 % du chiffre d’affaires, qui est d’environ 7 millions d’euros, est réalisé lors des travaux de sous traitance avec des entreprises générales du bâtiment.
Grands industriels
Les collectivités représentent 15 % du chiffre d’affaires. Reste que répondre à des marchés publics devient de plus en plus compliqué : « Il y a de plus en plus de concurrence. Une vingtaine d’entreprises, notamment de la région parisienne, participent aux consultations alors qu’avant nous n’étions que quelque unes. Ce n’est pas la qualité du travail qui prime mais le prix », s’attristent Valerie Baelesen et Jean- Claude Wattin
Le gros du carnet d’adresses de Marisol, soit 70 %, est constitué par de grands industriels du département de l’Oise, car Marisol rayonne à une heure, une heure quinze de Saint- Omer-en-Chaussée : « Ils achètent un service. Si le marché doit être fait en deux jours, nous faisons ce qu’il faut. Ils sont fidèles. Nous sommes au service des clients. Ils passent avant nos idées, nous travaillons avec certains depuis une trentaine d’années », poursuivent Valerie Baelesen et Jean-Claude Wattin.
LVMH, Arcellor Mittal, AGCO, Faurecia, Massey-Ferguson… et bien d’autres font appel régulièrement à Marisol. Rénovation, réorganisation, réemploi de cloisons modulables, remise à neuf… l’entreprise fait son maximum pour donner satisfaction aux clients. Avec les années, les produits et les couleurs se sont multipliés, ce qui demande beaucoup d’organisation. 40 % de l’activité concerne les plafonds, les plafonds chauffants sont de plus en plus prisés : « Nous pouvons intervenir dans des locaux occupés, précisent- ils. Nous ne causons pas de nuisances. Nous ne faisons pas de poussière. »