Mariot-Gamelin signe la charte“Objectif CO2”
Suivant la voie tracée par les transporteurs routiers de marchandises il y a quelques années, les autocaristes ont décidé d’oeuvrer à la réduction de leurs émissions de CO2 avec la signature, en fin d’année dernière, d’une charte de bonne conduite, en partenariat avec l’Ademe. Celle-ci vient compléter une série de mesures que la société Mariot-Gamelin avait déjà mises en place depuis plusieurs années.
L’entreprise Mariot- Gamelin, c’est trois structures sur deux métiers. “Mariot- Gamelin est notre entreprise de transport de voyageurs. TLV est dédiée au transport de personnes handicapées. Enfin, Mariot voyages est notre agence pour les offres à la place ou en groupe”, présente Loïc Baert, directeur de l’entreprise. Implanté en région grâce à six agences (La Bassée, Villeneuved’Ascq, Lille, Croix, Valenciennes et Loos), le groupe compte 250 salariés. “Nous sommes un acteur important à l’échelle de la région et nous devons toujours être en avance et à la pointe.” L’entreprise est ainsi à l’origine de plusieurs réseaux et groupements. “Nous sommes membre fondateur du réseau Aréunir, dont le but est de pérenniser l’activité des entreprises.” Ce réseau apporte aux entreprises un éventail de connaissances et d’outils dont elles ne disposent pas en interne, notamment dans les domaines du juridique, des achats et de l’assurance. Par l’intermédiaire de celui-ci, les sociétés de transport ont investi dans un outil de formation baptisé Cassiopée. “Il s’agit d’un simulateur de conduite avec lequel nos chauffeurs peuvent tester leurs réflexes et qui vise donc la sécurité. Il permet également d’optimiser les consommations.” En responsabilisant les chauffeurs, la société s’est rendu compte qu’ils étaient beaucoup plus prudents, d’autant plus qu’”aujourd’hui, nous avons du matériel de plus en plus sophistiqué : nos salariés doivent être compétents. Sur la route, nous nous devons d’être irréprochable”.
Une politique globale. Pourtant, l’entreprise n’est pas novice en matière d’optimisation de son activité et de réduction de ses déchets. “Il y a quelques années, nous avions mis en place une série d’actions visant, dans le cadre de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, à optimiser les gestes dans les bureaux pour réduire les déchets”, développe M. Mariot. La société s’était également penchée sur son bilan CO2 : “Nous avons commencé par initier un plan de formation AMCO pour une conduite plus rationnelle de nos chauffeurs.” Finalement, le bilan CO2 a été écarté au profit de la signature, en septembre dernier, de la charte “Objectif CO2”, en partenariat avec l’Ademe. “Nous avons été huit entreprises de transport de voyageurs à nous engager, explique Loïc Baert. Nous avons préféré nous intéresser à cette charte parce qu’elle comprend une méthodologie.” Concrètement, les sociétés adhérentes vont être annuellement auditées par l’Ademe. En parallèle, elles doivent travailler à un plan d’action sur quatre axes (carburant, véhicule, conducteur et organisation). “Le bilan carbone, nous y reviendrons dans quelques années”, assure le directeur de l’entreprise. En ajoutant ces mesures aux actions déjà mises en place, Mariot-Gamelin consomme moins de carburant, effectue moins de réparations et use moins ses véhicules.