Marie-Claude Briet-Clemont, élue à la présidence du CESER Grand Est

Réunis le 26 mai au Centre de Congrès Prouvé de Nancy, les membres de l'assemblée des socioprofessionnels du Grand Est ont procédé à l'élection de leur présidente pour les trois années à venir. Marie-Claude Briet-Clemont, membre du 2e Collège (syndicats de salariés), siégeant au titre de la CFDT et originaire de l'Aube, a été élue présidente du Ceser Grand Est.

Marie-Claude Briet-Clemont vient d’être élue, le 26 mai, présidente du Ceser Grand Est.
Marie-Claude Briet-Clemont vient d’être élue, le 26 mai, présidente du Ceser Grand Est.

Une femme, élue présidente du Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) Grand Est, une première ! Marie-Claude Briet-Clemont vient d’être élue le 26 mai au Centre de Congrès Prouvé de Nancy. L’ancienne présidente par intérim de l’assemblée régionale depuis la démission de Patrick Tassin, est aujourd’hui franchement installée à la présidence. Cette Auboise farouchement ancrée sur son territoire est issue du deuxième collège (organisations syndicales).


Passer du dire au faire ensemble

Entrée au Ceser en 2004, elle a été vice-présidente du Ceser de Champagne-Ardennes avant la fusion en 2018 donnant naissance à l’instance régionale actuelle. Assistante sociale de profession, engagée syndicalement au sein de la CFDT et affichant une appétence pour le sujet emploi-formation, elle entend mettre en place «un Ceser utile à tous, des décideurs, aux différentes strates des territoires, de tous les territoires.» Le contexte actuel renforce cette idée «de laboratoire d’idées», qu’elle met en avant. Les enjeux, ils sont pour elle au nombre de trois. Économique, «avec le thème central du développement d’une réelle économie de proximité.» La réorganisation du vivre-ensemble, «en luttant contre toutes les formes de paupérisation.» Réinventer les gouvernances et pratiques démocratiques, «pour préserver nos biens communs.» Un changement de modèle ? Pas loin. «Il faut renforcer les liens avec les décideurs et les élus des territoires. Il faut passer du dire ensemble au faire ensemble.»