Malika Atbir Présidente du Syndicat artisanal de la couture 54
Corporation parfois mal connue, la branche couture est en évolution. La fédération de Meurthe-et-Moselle déploie un panel d’activités pour promouvoir ses métiers auprès des décideurs et du grand public.
1. Quelles sont les missions de votre Syndicat ?
Malika Atbir : Nous dépendons à la fois de l’Union professionnelle artisanale, de l’Union nationale artisanale de la couture et des activités connexes, de notre syndicat lorrain. Nous relayons auprès de nos adhérentes les informations réglementaires nationales et régionales, les soutenons au quotidien, jouons un rôle important dans la formation continue, la promotion auprès des jeunes et encourageons les installations nouvelles.
2. À qui s’adresse-t-il ?
M.A : La Meurthe-et-Moselle compte 60 professionnelles en couture, retouche, broderie, taille, mode, chapellerie, embellissement, tissage… Ces professions sont regroupées dans ce que l’on appelle les métiers de la mode. Ce sont souvent des emplois de vocation. Grand public comme élus devraient davantage s’intéresser à l’artisanat de tradition. Il y a une vraie éducation à faire pour cette reconnaissance.
3. Quelles actions pour vous faire reconnaître ?
M.A : Récemment, le salon de l’Excellence à Metz, le salon Cousu de Fil Rouge des métiers d’art textile et mode à Thaon-les-Vosges, un défilé de mode avec les artisanes couturières à Briey. Nous prenons part aux Journées européennes des métiers d’art. 2017 verra la première édition du Trophée couture UNACAC Art et Savoir-faire. Il est ouvert aux artisans et élèves en formation initiale professionnelle de la couture.
laurent.siatka