Après avoir racheté l’usine d’Hayange au géant indien Tata Steel en 2016, British Steel France Rail passera prochainement sous pavillon turc. Le site sera repris par le fonds de pension de l’armée turque Oyak, via son holding Ataer, a indiqué l’administrateur judiciaire officiel qui gère la faillite du groupe sidérurgique britannique pour le compte des pouvoirs publics, et ce le 22 août dernier. Les négociations qui devraient durer deux mois déboucheront, si tout se passe bien, sur la finalisation du processus de vente avant la fin de l’année. Une annonce qui n’a pas surpris le syndicat CFDT qui est majoritaire de l’usine d’Hayange. Le ministère français de l’Économie, quant à lui, a déclaré être en contact avec le groupe turc pour examiner ses intentions concernant le site mosellan. Il reste à noter que le repreneur potentiel est un conglomérat dont les actifs s’élevaient à 19,3 milliards de dollars en 2018, avec des investissements dans le ciment, l’automobile, l’énergie et les services financiers.