L'OPH de Calais devient Terre d'Opale habitat

L’OPH de Calais est forte de ses 93 ans d’histoire mais n’entend pas devenir une société figée. Une récente rencontre avec ses partenaires (entendez par là ses prestataires et fournisseurs) a permis d’exposer les réalités chiffrées d’aujourd’hui et d’esquisser les projets à venir. Parmi ceux-ci, le passage à l’intercommunalité et un changement de nom.

dans la cour de la Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode où a eu lieu la rencontre, les partenaires de l'OPH ont pris la poise derrière M. Hans Ryckeboer, directeur général.
dans la cour de la Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode où a eu lieu la rencontre, les partenaires de l'OPH ont pris la poise derrière M. Hans Ryckeboer, directeur général.

L’OPH de Calais, c’est la construction annuelle d’environ 100 logements pour lesquels un budget de 38 millions d’euros est mobilisé. La maintenance représente quant à elle 2,5 millions d’euros annuels. Se voulant à l’écoute de ses locataires et améliorer le cadre de vie dans ses résidences, l’OPH a structuré sa maintenance entre préventif et curatif pour répondre au mieux aux attentes. La maintenance préventive a fait l’objet de contrats avec des entreprises partenaires pour éviter au maximum les réparations d’urgence. Et comme la panne inopinée ne pourra jamais être éliminée totalement en dépit des efforts de tous, la maintenance curative fonctionne par marchés à bons de commande qui, corps d’état par corps d’état, sont envoyés à leurs titulaires dès le constat d’un dysfonctionnement. Au cours d’une récente rencontre avec les prestataires, Hans Ryckeboer, directeur général, après avoir indiqué que l’OPH a l’ambition d’être «un acteur majeur du développement économique sur le territoire du Calaisis», a précisé que l’OPH s’entourait  de 45 entreprises et de 2 associations d’insertion pour mener à bien ces actions de maintenance. Il a aussi indiqué que 36% de ces entreprises étaient implantées sur Calais et près de 50%, dans un rayon de 30 km autour de cette ville.

Projets pour 2017. M. Ryckeboer a annoncé les projets de terrain pour l’année prochaine. En matière de réhabilitation, la plus grosse opération se profile sur les 252 logements répartis en 11 bâtiments du groupe Mollien. Là, le chauffage actuel sera remplacé et l’on procédera à la pose de panneaux photovoltaïques. D’autres rénovations importantes auront lieu dans les groupes Londres, Manet et Iris. Quant à la construction, le chantier qui marquera le plus les esprits concernera vraisemblablement le Béguinage des Fontinettes : 18 logements pour personnes âgées dans la ZAC des Tullistes, en plein cœur de Calais. D’autres chantiers sont prévus rue d’Alger et rue Aubert. Hors des réalités physiques, l’OPH poursuivra en 2017 la démarche RSE entamée et travaillera à l’obtention du label Qualibail.

Devenir Terre d’Opale habitat. Depuis sa création en 1923, le bailleur social était resté très «calaiso-calaisien». Les lignes ont bougé récemment, le chantier démarré voici peu dans le quartier Préville – Trou-Gai de Coulogne en est une illustration. Le 1er janvier prochain, l’OPH deviendra un EPIC intercommunal qui intégrera dans son territoire Coquelles, Coulogne, Marck et Sangatte (et, sans doute très vite ensuite, les communes qui vont entrer à la même date dans le périmètre de Cap Calaisis terre d’Opale). Une transformation qui vaut bien un changement de nom : l’OPH de Calais entrera dans l’histoire du logement social calaisien pour laisser place à Terre d’Opale habitat.           

D.R.

Dans la cour de la Cité internationale de la dentelle et de la mode où a eu lieu la rencontre, les partenaires de l'OPH ont pris la pose derrière Hans Ryckeboer, directeur général.