Implanté à Ecques, près de Saint-Omer

Littoral Espaces Verts s’offre un nouveau site de 6 600 m²

Le 18 novembre dernier, l’entreprise Littoral Espaces Verts (LEV) inaugurait son nouvel entrepôt à Ecques, sur la zone des Escardalles. Un investissement de trois millions d’euros, bâtiment et matériel compris. Avec cette nouvelle acquisition, LEV, compte désormais quatre agences : Gravelines, Saint-Martin-au-Laërt, Merville et Ecques.

De g. à dr. : Joël Duquenoy, président de la CAPSO, Bastien Savreux, PDG de LEV, François Motte, président de SOFIE. © Aletheia Press/L.Duluc
De g. à dr. : Joël Duquenoy, président de la CAPSO, Bastien Savreux, PDG de LEV, François Motte, président de SOFIE. © Aletheia Press/L.Duluc

C’est une inauguration en grande pompe qui a eu lieu, le 18 novembre dernier, sur la zone des Escardalles à Ecques. On notait la présence d’élus de la Région, du Département, de la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Omer, de l’Agence d’attractivité économique SOFIE, et des proches de Bastien Savreux «Lorsque je vois le matériel qui a été acheté, je suis admiratif» sourit Eric Savreux, le père, qui a créé en 1978, le jour de ses dix-huit ans, l’entreprise « Savreux paysage » spécialisée dans la création et l’entretien de jardins.

Le grand hangar de 1 900 m² peut facilement abriter tout le matériel de l’entreprise, à l’image de deux élagueuses auto-motrices longue portée, avec un mât isolé en fibre de verre de 23 mètres, qui permet d’élaguer à 60 cms des réseaux électriques sous tension, sans avoir besoin de couper le courant. LEV a obtenu le marché avec Enedis il y a cinq ans. «Nous venons de le renouveler pour six ans» annonce fièrement Emilien Pinot, le directeur de l’agence d’Ecques. Au total, LEV a dépensé trois millions d’euros pour s’installer à Ecques, bâtiment et matériel compris.

La petite entreprise devenue grande

Depuis sa création, la petite entreprise a fait son chemin. Aujourd’hui, entretien d’espaces verts, de terrains de sport, élagage, abattage dans le domaine forestier, faucardage (coupage et collecte des algues sur les cours d’eau), salage, déneigement et broyage… sont autant d’activités à mettre à l’actif de l’entreprise Littoral Espaces Verts (LEV). En effet, lorsque que Bastien, le fils, décide de prendre les rênes, l’entreprise familiale change d’échelle. Il rachète le site gravelinois de LEV en 2013. «Nous avions cinq salariés à l’époque», se souvient-il. En 2014, il rachète l’agence de Saint-Martin-au-Laërt, puis Merville en 2019 et crée le site LEV à Ecques en 2021. «Nous sommes quarante-cinq salariés aujourd’hui sur l’ensemble des agences, dont vingt à Ecques. Et nous avons régulièrement une vingtaine d’apprentis, l’un des meilleurs moyens de faire évoluer le métier» explique le directeur.

LEV rafle bon nombre de marchés publics pour les collectivités et institutionnels sur l’ensemble du Littoral dans différents domaines comme les aménagements paysagers et la pose de clôture ou encore les travaux mécanisés de broyage en plein et de travail du sol, réalisés dans les forêts gérées par l’Agence Territoriale du Nord et du Pas-de-Calais. «Nous n’avons demandé aucune subvention pour nous implanter sur la zone des Escardalles, le plus important, c’est de nous donner du travail», a tenu à exprimer le jeune chef d’entreprise à l’attention des personnalités et élus présents.

Crainte sur les extensions de zone d’activités

Le président de la CAPSO, Joël Duquenoy, a tenu à rappeler les difficultés que la collectivité risque de rencontrer dans le cadre de l’extension des zones d’activités. En effet, la loi Climat et Résilience du 24 août 2021, veut réduire les consommations des terres agricoles. «Nous devrons privilégier la requalification des friches industrielles plutôt que d’envisager la création de nouvelles zones économiques. Le coût n’est pas le même. Et la CAPSO est pénalisée, car nous avons très peu de friches» explique le président.

L’horizon est encore visible jusqu’en 2025 car il reste des petites zones exploitables à Aire-sur-la-Lys ou à Zouafques. «Nous allons refaire un plan d’urbanisme puis travailler avec les services de l’état pour voir les aménagements possibles» conclut Joël Duquenoy, qui a rappelé que 70% des investissements des zones d’activités étaient réalisés par la Communauté d’Agglomération.