L’industrie en Meuse a un avenir

Le Conseil général de la Meuse et ses partenaires ont organisé une journée d’information dédiée à l’industrie à destinat

C’est le proviseur du lycée Ligier Richier, Max L’Huillier, qui a ouvert le séminaire «Demain, l’industrie en Meuse», qui a eu lieu le 28 novembre à Bar-le-Duc.
C’est le proviseur du lycée Ligier Richier, Max L’Huillier, qui a ouvert le séminaire «Demain, l’industrie en Meuse», qui a eu lieu le 28 novembre à Bar-le-Duc.
C’est le proviseur du lycée Ligier Richier, Max L’Huillier, qui a ouvert le séminaire «Demain, l’industrie en Meuse», qui a eu lieu le 28 novembre à Bar-le-Duc.

C’est le proviseur du lycée Ligier Richier, Max L’Huillier, qui a ouvert le séminaire «Demain, l’industrie en Meuse», qui a eu lieu le 28 novembre à Bar-le-Duc.

Surfant sur l’inauguration récente de Safran, le département de la Meuse souhaite redorer le blason de l’industrie. Et contrairement à ce que certains pensent encore, ce secteur d’activité n’est pas synonyme de pénibilité ou d’atelier sale. Pour promouvoir cette filière, une action partenariale a donc été lancée dans le cadre du schéma départemental de développement économique et de l’emploi. Les représentants des CIO (Centre d’information et d’orientation), des missions locales, des chantiers d’insertion ou encore les conseillers industrie de Pôle emploi se sont tous retrouvés fin novembre dans les locaux du lycée professionnel de l’industrie Ligier Richier, basé à Bar-le-Duc. Actuellement, il existe des offres non pourvues en soudure, chaudronnerie alors même que les chiffres du chômage n’ont jamais été aussi hauts en Meuse, comme ailleurs. «De nombreuses entreprises métallurgiques ne trouvent pas de candidats», regrette pour sa part Christian Barnier, le président de l’UIMM Meuse.

1 600 emplois industriels supprimés en 5 ans

Selon le diagnostic territorial initié par Pôle Emploi en Meuse les deux tiers des demandeurs d’emploi ont un niveau inférieur au baccalauréat et la pyramide des âges annonce de nombreux départs en retraite dans les cinq prochaines années. «La priorité est d’élever le niveau de qualification des actifs. On se doit de dire que l’industrie offre des contrats durables, notamment des CDI, mais aussi des métiers variés. L’objectif est de mieux informer les publics», explique Florent Fiorini, le directeur territorial de Pôle Emploi Meuse. Au cours de cette journée de sensibilisation, les conseillers de l’emploi ont assisté et participé à des tables rondes, écoutant tour à tour le représentant de l’UIMM ou encore le directeur des ressources humaines de la société Allevard Rejna à Revigny-sur-Ornain. Fin 2013, 9 220 emplois salariés étaient recensés dans l’industrie en Meuse, au sein de 485 établissements. En cinq ans, plus de 1 600 emplois ont été supprimés dans ce secteur. Si la tendance est identique à celle observée en Lorraine, elle est davantage marquée dans ce département rural que dans le reste de la France. Pour tenter d’inverser la tendance, les différents partenaires économiques rappellent que la Meuse a quelques raisons d’espérer grâce à Safran et demain à Cigéo à Bure. «Aujourd’hui, les entreprises qui veulent s’implanter en Meuse s’intéressent aux zones d’activité, mais pas seulement. Très vite, les questions d’emploi et de qualification se posent», note Véronique Chodorge, directrice de la maison de l’emploi meusienne, ajoutant que «la Meuse doit se tenir prête».