Lille devient le centre du combat contre les maladies parasitaires
Lille s’est vu attribué un nouveau Laboratoire d’Excellence (LaBex) lors de la seconde vague d’appels à projets en février dernier dans le cadre du plan « Investissements d’Avenir ». Un nouveau succès pour la région qui a déjà obtenu le LaBex EGID pour la lutte contre le diabète, lors de la première vague d’appels à projet en 2010.
ParaFrap : c’est le nom de ce nouveau LaBex qui désigne l’Alliance française contre les maladies parasitaires. Coordonné par Stan Tomavo (CNRS, Inserm, Institut Pasteur de Lille), Arthur Sherf (Institut Pasteur, CNRS) et Frédéric Bringaud (CNRS, université de Bordeaux-Segalen), ParaFrap fédère treize équipes françaises de recherche sur la parasitologie : quatre instituts de recherche, sept universités et deux sociétés de biotechnologies privées (GenoScreen à Lille, et Man Ros), jusque-là disséminées sur le territoire et sans ligne commune. Le but de ParaFrap est de créer des liens inter-institutionnels et scientifiques à long terme, grâce à des programmes de recherches et de formations communs. Des collaborations existent déjà avec plusieurs compagnies pharmaceutiques internationales (Sanofi, Bio-Mérieux, Virbas, Ceva et Novartis). L’objectif est bien d’avoir des retombées thérapeutiques pour mieux diagnostiquer et soigner des maladies comme le paludisme, la toxoplasmose, les amibiases, mais aussi la malaria, les leishmanioses et la theilériose. «Avec 150 ans de recherche, l’école française de parasitologie est à la pointe, et ParFrap va accompagner son développement», affirme Jacques Richir, directeur adjoint de l’Institut Pasteur de Lille.