Les valeurs comme vecteursde développement de l’entreprise

Une fois tous les deux ans, le Centre des Jeunes Dirigeants de l’Artois propose une soirée Prestige. Avec des invités prestigieux, dans un lieu prestigieux, pour un moment unique proposé gratuitement aux membres de l’association, mais également à tout le monde économique de l’Artois.

Plus de 300 personnes étaient présentes à cette soirée prestigieuse, organisée dans les salons du stade Bollaert.
Plus de 300 personnes étaient présentes à cette soirée prestigieuse, organisée dans les salons du stade Bollaert.

 

Plus de 300 personnes étaient présentes à cette soirée prestigieuse, organisée dans les salons du stade Bollaert.

Plus de 300 personnes étaient présentes à cette soirée prestigieuse, organisée dans les salons du stade Bollaert.

Il y a des thématiques qui rassemblent plus que d’autres. Dans notre société qui va de plus en plus vite, il est parfois nécessaire de se poser et de réfléchir, le temps d’une soirée. “Au CJD, nous sommes avant tout des chefs d’entreprise, nous nous considérons comme des entreprises responsables et partageons des valeurs communes”, a indiqué en guise d’introduction Jean- Christophe Desprez, président de l’association.
De là est venue l’idée d’organiser cette soirée de réflexion avec un philosophe, un économiste, un communicant et le directeur d’une entreprise internationale. C’est Vincent Cespedes, philosophe, qui a fait l’introduction du débat, se basant sur les recherches de Kant et de Rousseau. Il a tout d’abord défini la notion de valeur. “Face à l’injustice, nous crions. Notre conscience morale nous guide dans l’action”, explique-t-il.
En temps de crise, il y a des repères auxquels il faut s’accrocher : “avoir des valeurs, c’est pouvoir se regarder droit dans le miroir et penser que l’on agit de manière droite”. En outre, Vincent Cespedes a souligné qu’en “temps de crise, les valeurs sont le meilleur garant pour agir avec une même éthique”. Complicité, confiance, audace, excellence sont autant d’exemples de valeurs.

Valeur commune. Thierry Wellhoff est allé plus loin en définissant la valeur “comme étant une notion que tout le monde partage. Son champ d’application c’est tout ce qu’il y a au-dessus et en dessous”. Toujours selon ce responsable d’agence de communication, ne pas la respecter doit susciter l’indignation. “Enfin, la valeur doit être universelle, s’adresser à tout le monde et se traduire par des actes.” Chez Wellcom, son agence de communication, les salariés partagent en effet quatre valeurs que sont l’ambition, la loyauté, l’ouverture et l’enthousiasme. Un gros travail a été effectué dans cette entreprise pour créer de la cohésion. Des études réalisées en France et à l’international, il ressort que les valeurs partagées à l’international sont la qualité puis l’innovation. En France, l’innovation arrive en tête, juste devant l’esprit d’équipe. C’est d’ailleurs sur cette notion d’esprit d’équipe qu’a voulu témoigner Laurent Blanchard, directeur de Cisco Europe. Selon lui, “responsabiliser, c’est faire confiance” et donc obtenir encore plus de ses équipes.
Enfin, Philippe Crevel, économiste, a terminé le tour de table en dressant une comparaison entre les valeurs françaises et allemandes. “Les valeurs du travail et du capital s’opposent entre nos deux pays.” Deux modèles économiques différents, mais qui sont tous les deux valables. “Tout dépend de la manière de les mettre en place et de les utiliser”, a conclu l’économiste.
La plénière du CJD n’aura peut-être pas apporté toutes les réponses mais aura eu le mérite de poser une réflexion sur une notion qui a toute sa place dans notre société, qu’elle soit en crise ou non.