Les travaux côté cour intérieure avancent

L'année 2014 sera celle des dix ans de l’ouverture. De nouvelles salles de séminaires doivent s’ouvrir et un projet d’hébergements devrait se préciser.

Julie Butez. Derrière elle, les bâtiments de la cour intérieure dont le gros œuvre était terminé début octobre. C’est la partie qui accueillera séminaires d’entreprises et événements familiaux.
Julie Butez. Derrière elle, les bâtiments de la cour intérieure dont le gros œuvre était terminé début octobre. C’est la partie qui accueillera séminaires d’entreprises et événements familiaux.
D.R.

Julie Butez et, derrière elle, les bâtiments de la cour intérieure dont le gros œuvre était terminé début octobre. C’est la partie qui accueillera séminaires d’entreprise et événements familiaux.

 C’est en 2004 que le site de la brasserie historique de l’abbaye du Cateau, classée Monument historique, avait été relancé au prix de gros travaux menés par la SAS familiale emmenée par Jean-Luc Butez. Julie Butez, sa fille et directrice, rappelle d’ailleurs qu’il avait fallu quatre ans de chantier. «Ces travaux ont été réalisés sans aide, par notre groupe familial, précise-t-elle. C’est un principe et ils se poursuivent encore aujourd’hui côté cour, dans la partie droite qui nous appartient, jusqu’à la maison du brasseur.» Le vaste ensemble immobilier, bordant la rue du Marché-aux-Chevaux, a toujours deux propriétaires : la SAS (qui possède aussi la partie moderne de la brasserie) et la «4C» − communauté de communes du Caudrésis et du Catésis − qui possède la partie ancienne et la partie gauche, non rénovée, de la cour pavée.

 Un espace pour séminaires. En 2014, la SAS fêtera donc les dix ans de la réouverture d’un site qui comprend aujourd’hui une brasserie (où se fabrique la Vivat), un restaurant, un espace musée et des salles permettant l’accueil de séminaires par exemple. Mais ce n’est pas tout : comme on peut le constater, la restauration des bâtiments bordant la cour, et situés dans le prolongement du jardin remis en état depuis un an, a bien avancé. «Dans la partie qui nous appartient, toutes les toitures ont d’abord été refaites», explique Julie Butez. Y compris celles de la monumentale maison du brasseur, au fond, dans l’angle.

Les bâtiments les plus proches du jardin, d’anciennes écuries, ont quant à eux connu d’autres travaux : remise en état du gros œuvre intérieur et des ouvertures, avec nouvelles fenêtres et voûtes restaurées. «On va pouvoir attaquer le second œuvre, disait-elle début octobre, et créer des salles de séminaires. Les premiers étages ont été aménagés de façon à organiser une continuité sur toute la longueur. On pourra accueillir 100 à 120 personnes en plus pour nos séminaires.»

Julie Butez vise les entreprises de toutes tailles ainsi que les événements familiaux comme des mariages. Si tout va bien, cette partie serait ouverte pour la mi-2014.

 Hébergements en projet. La SAS a également des projets pour la maison du brasseur. La directrice de la brasserie indique qu’il est question d’y réaliser des hébergements ou appartements a priori à vocation touristique ou en lien avec les événements familiaux ou d’entreprise accueillis. La capacité n’est pas déterminée, mais fin 2014 on devrait en savoir plus. Des boutiques, et notamment une vitrine pour la brasserie, devraient être aménagées de ce côté-là également.

Concernant la cour pavée qu’il est question de restaurer à l’identique, Julie Butez indique que la présence de souterrains impliquera un travail en commun avec l’intercommunalité.