Les «pépites» se donnent à voir
Dans l’imaginaire collectif, une pépite, ça se conserve jalousement à l’abri des regards, ça se garde pour soi… Ce n’est pas l’avis de la CCI 54, qui a donné le coup d’envoi le 28 avril de son exposition «Pépites» de Meurthe-et-Moselle dans ses murs, sous les vitraux colorés de l’espace Gruber. Les molécules antioxydantes de l’IEA (Institut européen des antioxydants), les formations internationales de l’école de chirurgie de Nancy, les plantes carnivores de Plant Advaced Technology, les tétines de biberon sans danger pour le palais des nourrissons d’Iltet, la poudre de nacre de Stansea qui enrobera peut-être un jour des prothèses osseuses… Le travail d’une vingtaine d’entreprises des secteurs de la santé et du numérique est offert aux regards du public jusqu’au mois de juillet : «20 000 visiteurs se pressent chaque année dans les couloirs de la CCI», rappelle l’organisation. «On ne peut pas dire qu’on ait été exhaustif dans les choix de ces pépites», reconnaît François Pélissier, président de la CCI 54. «Nous avons sélectionné des entreprises que nous connaissons et en lesquelles nous croyons, ainsi que celles qui ont reçu des distinctions ou un traitement médiatique spécial. Nous avons voulu que le panel final soit comme un feu d’artifice représentatif du secteur de la santé : celui-ci ne se résume pas au bloc opératoire ! Il réunit des métiers extrêmement diversifiés. Les entreprises que nous présentons dans l’exposition sont complémentaires. Le but est de les faire connaître, mais aussi de les fédérer. Il fut apprendre à chasser en meute. On a encore du mal à le faire en France.» Cet automne, une seconde exposition similaire sera organisée sur le thème des matériaux.