Les Mines Nancy excellence nationale
Paru au mois de juillet, dans une actualité dominée par le football, le classement national des écoles d’ingénieurs françaises estampillé Industrie & Technologies a confirmé la place forte de la Lorraine en matière de recherche et d’innovation symbolisée par l’union récente, sous l’égide de l’Institut Mines-Télécom, de deux universités et six écoles d’ingénieurs du Grand Est, lesquelles gardent toutefois leur indépendance.
C’est un classement loin d’être symbolique. Le tableau annuel des écoles d’ingénieurs dressé par Industrie & Technologies fait référence. La méthodologie est la suivante. Les écoles sont classées selon trois critères : le nombre d’ingénieurs issus de l’école aidés dans la création d’entreprises par un incubateur depuis cinq ans, le nombre de thèses de doctorat effectuées sous la responsabilité d’un personnel de l’école soutenues lors de la dernière année civile et le nombre de chercheurs. Pour chaque critère, l’école la plus performante reçoit la note de 100, et les autres sont notées au prorata. Le classement découle de la moyenne de ces trois notes, les écoles n’ayant pas renseigné au moins deux de ces trois critères étant exclues du champ de ce palmarès.
La Lorraine terre d’ingénieurs
Au final, 189 écoles sur 207 en France entrent dans ce classement précis. Au regard des résultats, la Lorraine fait bonne figure. La palme revient aux Mines de Nancy, centenaire en 2019. Avec 80 chercheurs, 73 thèses de doctorat et 39 entreprises incubées, l’école basée sur le campus Artem se positionne en 4e place hexagonale. Deux autres écoles nancéiennes se placent dans le top 50 : l’école nationale supérieure des industries chimiques (35e) et l’école nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation. À la lecture de la grille, on liste la présence de l’Ensem, Ensaia, Enstib, Eeigm, Télécom Nancy, Polytech Nancy, Ensg, Enim et Esitc. Lorraine INP est composé de 11 écoles d’ingénieurs (5 000 élèves) et d’un cycle préparatoire (la prépa des INP).