Les lignes de front…
Les candidatures pour les élections départementales des 22 et 29 mars sont closes. Place au lancement réel de la campagne pour ces élections qui ne semblent déjà pas intéresser les grandes foules à en croire certains sondages nationaux. Dans le contexte économique du moment les candidats de tous bords vont devoir peaufiner leurs arguments, notamment envers la sphère entrepreneuriale, histoire d’être en phase avec les aspirations réelles du terrain.
Mathieu Klein, l’actuel président socialiste du Conseil général de Meurthe-et-Moselle va sans doute devoir faire face à ce que certains appellent déjà «la vague bleue». Dans les Vosges, même si cela n’est pas clairement affiché, c’est la succession de Christian Poncelet, président de l’exécutif vosgien depuis 1963 qui est en jeu.
Question d’intérêt…
En Meuse, Christian Namy, président UDI (Union des démocrates et indépendants) va devoir jouer des coudes face à une montée incontestable du Front national, comme un peu partout dans nos départements d’ailleurs. La Moselle n’échappe pas à la règle, loin de là, et Patrick Weiten, le patron de l’exécutif mosellan le sait bien.
À l’instar de l’ensemble de l’Hexagone, la Lorraine et ses quatre départements vont être le théâtre d’un match délicat où le parti de Marine Le Pen ne va pas se cantonner au simple rôle d’arbitre. À côté de cette donne politique mouvante, changeante et sous certains aspects inquiétants, les élections départementales de fin mars semblent loin de susciter l’intérêt des foules. D’après un récent sondage de l’Ifop pour nos confrères du Journal du Dimanche, 58 % des personnes interrogées pensent s’abstenir. La Lorraine ne devrait donc pas échapper à la règle d’une abstention importante. À moins que les programmes des candidats attirent réellement l’attention.