Les créations classiques reprennent le pas

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A dans le Grand Est enregistre une hausse de 0,1 % sur un mois.
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A dans le Grand Est enregistre une hausse de 0,1 % sur un mois.

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A dans le Grand Est enregistre une hausse de 0,1 % sur un mois.

L’inflexion attendue de la courbe du chômage, tant au niveau national qu’au niveau régional, a du mal à arriver. Dans le Grand Est si le nombre de demandeurs d’emploi, toutes catégories (A, B et C) confondues, diminue sur trois mois et un an, il a progressé de 0,2 % à la fin juin 2016 avec de fortes disparités selon les départements. En Lorraine, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle apparaissent les mieux lotis.
456 790 ! C’est le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C enregistré dans la région Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine à la fin du mois de juin dernier soit une hausse de 0,2 % sur un mois, mais en recul de 0,7 % sur trois mois et de 0,6 % sur un an. Pas de quoi pavoiser surtout que les quatre départements lorrains sont toujours loin d’être à la fête même si des signes encourageants sont enregistrés. Disparités départementales En Meurthe-et-Moselle, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A), tenus de rechercher un emploi, affiche les 38 400. «Ce nombre est en baisse de 1,8 % sur trois mois, il diminue de 0,4 % sur un mois et de 2,4 % sur un an», peut-on lire dans les derniers chiffres parus le 26 juillet émanant de la Direccte. En Moselle les demandeurs d’emploi de catégorie A sont également moins nombreux, mentionnant une baisse de 3,5 % sur un an avec 57 820 personnes enregistrées fin juin. En Meuse, une hausse mois de 1,9 % pour cette seule catégorie est constatée sur un mois et dans les Vosges, la hausse annuelle est de 6 %. À noter que ces deux départements enregistrent sur les trois catégories des baisses respectives de 0,7 % et 1,9 % sur trois mois. Reste que si dans les chiffres, les choses commencent très timidement à s’améliorer, les répercussions directes sur le marché de l’emploi se font encore attendre.

emmanuel.varrier