Les 24h pour l'emploi et la formation s'adaptent à la pandémie
Il était prévu en avril, puis en juin. Le salon 24H pour l'emploi et la formation, organisé par l'agence événementielle L4M, aura finalement lieu à la Cité des congrès d'Anzin le 10 septembre prochain. Covid-19 oblige, l'équipe a dû revisiter la formule de l'événement.
Ce sera le premier salon organisé par L4M dans la région depuis la pandémie. C’est aussi l’une des premières dates de la rentrée à la Cité des congrès d’Anzin.
Les 24h pour l’emploi et la formation édition post-covid seront bien particulières. Toute l’organisation a été refaite : «C’est un retour aux salons de nos première éditions, uniquement avec des exposants, sans escape game et autres activités qui rythmaient nos événements auparavant», regrette Isadora Vanhove, chargée de communication.
L’événement perdra certes en convivialité (difficile de percevoir un sourire derrière le masque obligatoire pendant l’entretien), mais la sécurité sera au rendez-vous. «C’est un mal pour un bien, nous cherchons à rassurer les participants avant tout», note Isadora Vanhove.
Temps imparti et dématérialisation des CV
Outre l’installation de distributeurs de gel hydroalcoolique, devenus familiers dans notre paysage, L4M a pris des mesures fortes pour sécuriser le salon. Parmi elles, la limitation d’échanges de papier et de crayon pendant les rencontres. «L’inscription à l’événement est impérative pour entrer sur le salon, rappelle la chargée de communication. Le candidat entre son CV sur notre application mobile et reçoit un QR code qu’il présente au recruteur.» Cette dématérialisation des documents était déjà proposée depuis l’année dernière sur les salons 24h pour l’emploi et la formation. Mais cette fois l’option devient une obligation.
Toujours autant d’offres
La ponctualité, elle aussi, sera de rigueur. A son inscription, le candidat choisit un créneau horaire de présence sur le salon. Celui-ci est limité à une heure pour gérer le flux de fréquentation à la Cité des congrès. «Nous ne pouvons pas excéder les 200 personnes en simultané sur le salon, indique Isadora Vanhove. Les exposants sont, eux aussi, en nombre limité pour garder un espace suffisant entre les allées.» En tout, 35 stands seront présents, issus de tous secteurs (agroalimentaire, commerce, industrie…) et proposant tout type de contrat (alternance, CDD, CDI, stage, intérim…). «Le besoin de recrutement est le même malgré la crise. Notre salon était initialement prévu en avril, et aucun exposant ne s’est désisté», observe L4M.
Reste à voir si les candidats seront également au rendez-vous malgré ces conditions particulières. A sa dernière édition avant la pandémie, en mars dernier à Arras, ils étaient 1 800.