L’Ensam Metz séduit l’Entreprise
Stages, partenariats dans le développement de projets... Les portes des écoles s’ouvrent largement aux entreprises. Deux mondes qui collaborent encore plus étroitement, offrant aux étudiants une formation de plus de plus poussée et en adéquation avec les besoins du marché. L’École supérieure des arts et métiers ParisTech de Metz en est un exemple parlant. Ce centre franco-allemand forme des ingénieurs en génie mécanique et industriel, en science des matériaux et à la sécurité des systèmes, tout en coopérant, via ses laboratoires, avec des grands noms de l’industrie.
Ouvrir l’enseignement supérieur au monde de l’entreprise, développer les partenariats entre ces deux mondes afin d’améliorer la qualité de la formation des étudiants et d’aider les entreprises à innover. Une idée qui fait son chemin depuis quelques années déjà entre les murs de l’École supérieure des arts et métiers (Ensam) ParisTech de Metz. Située sur le technopôle de Metz, le centre d’études et de recherches accueille 481 étudiants français et étrangers, dont 200 sont en double cursus franco-allemand, plus d’une trentaine de doctorants et quarante enseignants et chercheurs. L’école prépare ses étudiants à un diplôme d’ingénieur avec des spécialisations centrées sur des thématiques de génie mécanique et industriel, de science des matériaux et la sécurité des systèmes. Un cursus qui mêle la recherche académique et le partenariat dans la production ou le développement de procédé pour les entreprises.
Consolider les liens
Un lien avec le monde de l’entreprise intégré au cursus des étudiants, sous la forme d’un projet à réaliser en dernière année. Des entreprises, qui attirées par la réputation d’excellence de l’école, viennent recruter des stagiaires et sont de plus en plus nombreuses à faire appel à ces infrastructures. «Nous mettons à disposition des entreprises nos laboratoires d’étude des microstructures et de mécanique des matériaux et de conception, fabrication et commande. Que ce soit pour la création de prototype ou la réalisation de tests de matériaux», explique Emmanuel Caillaud, directeur de l’école depuis le mois de janvier. Des partenariats avec des poids lourds l’industrie, comme PSA , ArcelorMittal, EDF, Ascometal (Creas) et avec la société Fraunhofer au niveau international, qui ont généré en 2012 un chiffre d’affaires de 2,4 millions d’euros. Des liens que l’école entend consolider en organisant, comme le 4 avril dernier, un forum à destination des entreprises et en mutualisant ses journées portes ouvertes avec d’autres écoles.