L'EDHEC accompagne ses «Young Entrepreneurs»

En 2010, la business school mettait en place l'EDHEC Young Entrepreneurs (EYE) pour accompagner ses étudiants et diplômés durant leur quête entrepreneuriale. Chaque année, un bilan est dressé à travers une convention annuelle nationale...

Arthur Hirel et François Lebrun, respectivement dirigeant et stagiaire de Zats.me.
Arthur Hirel et François Lebrun, respectivement dirigeant et stagiaire de Zats.me.
Arthur Hirel et François Lebrun, respectivement dirigeant et stagiaire de Zats.me.

Arthur Hirel et François Lebrun, respectivement dirigeant et stagiaire de Zats.me.

90 : c’est le nombre d’entreprises créées depuis la création de l’incubateur EYE. Depuis ses débuts, EDHEC Young Entrepreneurs a accompagné ces entreprises gratuitement. «Nous accompagnons les projets depuis l’idée de création, avance Juliette Deltour, chargée de mission EYE. A l’issue de l’incubation, les jeunes entrepreneurs peuvent créer leur entreprise et la faire valider par une commission composée de partenaires issus des mondes de la banque et de l’entreprise, ainsi que de la direction de l’école.» Les lauréats sont ensuite accompagnés pendant trois ans durant lesquels ils pourront faire croître leur entreprise.

Où étiez-vous à 19 ans ? Pour l’heure, les 90 entreprises accompagnées par l’incubateur ont permis de créer 450 emplois. Soit une moyenne de 112 emplois par an. Et ce n’est pas fini, puisque les projets arrivent encore : Arthur Hirel, 19 ans, monte Zats.Me, son projet d’entreprise, avec l’aide de l’EYE. Le produit ? Une application «qui permettrait aux gens de rassembler les contacts dans leur smartphone depuis les réseaux sociaux, les cartes de visite…. Les téléphones ont évolué, mais pas la façon d’organiser ses contacts». Un projet qui lui tient lieu de stage de fin d’année. Lorsqu’on lui demande s’il ne se sent pas pénalisé par rapport à d’autres étudiants qui, au sein de grandes entreprises ou d’ETI, se font un réseau, le jeune homme répond : «Ce genre de projet permet de plus grandes responsabilités et des missions plus vastes.» François Lebrun, son stagiaire, a déjà des responsabilités stratégiques conséquentes et prend des décisions au sein du projet.

Des projets porteurs. Nicolas Faure a connu l’accompagnement d’EYE. Et il en vante les mérites : «L’accompagnement de l’EDHEC est un gage de qualité. Nous [les entreprises ayant été accompagnées par EYE] sommes plus crédibles auprès des banques.» Son entreprise, Climakid, qui s’intéresse au confort thermique de l’habit pour enfant, est en bonne voie. Nos confrères des Echos en parlaient en début d’année1.

« Cet accompagnement nous permet de ne pas oublier des choses importantes, ajoute le chef d’entreprise. Il y a une véritable vision critique et analytique lors de ce processus.» «Ce système permet aussi de faire obstacle à la solitude du chef d’entreprise, souvent seul face à ses problèmes», enchérit Juliette Deltour.

1. «Climakid invente un body pour le confort thermique des bébés.» Les Echos. 11 février 2015. En ligne : http://www.lesechos.fr/11/02/2015/LesEchos/21875-110-ECH_climakid-invente-un-body-pour-le-confort-thermique-des-bebes.htm