Le transport ferroviaire dans la région : plutôt mieux

Le conseil régional se félicite de l’évolution positive du transport ferroviaire en Picardie. Aujourd’hui, les statistiques sont plutôt bonnes et les chiffres quant à la régularité sont donnés comme acceptables : 94 % des trains sur la ligne Amiens-Paris arrivent à l’heure (plus ou moins cinq minutes) et 92 % sur les autres lignes.

Après la colère de Claude Gewerc en début d’année, le directeur régional de la SNCF, Jean-Aimé Mougenot, s’était exprimé devant le conseil régional. Depuis il y a eu de nettes améliorations.
Après la colère de Claude Gewerc en début d’année, le directeur régional de la SNCF, Jean-Aimé Mougenot, s’était exprimé devant le conseil régional. Depuis il y a eu de nettes améliorations.
A partir du 1er septembre des wagons 1res classes seront supprimés.

A partir du 1er septembre des wagons 1res classes seront supprimés.

En février dernier, le président Gewerc avait tapé du poing sur la table et menacé la SNCF de ne plus payer si les choses ne s’amé-lioraient pas très vite. « La région paie plus de 155 millions d’euros par an pour le service TER. Elle est en droit d’exiger un niveau de régularité et de confort pour les usagers », explique Nicolas Laignier, directeur adjoint de la communication, qui se fait la voix de Claude Gewerc.

Assises du train
Ces derniers mois, le trafic en Picardie a souffert de deux périodes de grosses perturbations. La première a eu lieu en décembre 2010. L’hiver particulièrement rigoureux avait entraîné la suspension du trafic pendant deux à trois semaines. Aussitôt après, lors de la cérémonie des voeux qui avait suivie, le président Gewerc avait alors annoncé des Assises du train. Le but étant de réunir autour de la table tous les acteurs de l’activité TER et Intercités – la SNCF, RFF, les usagers et les décideurs – pour mettre les choses à plat et identifier les priorités d’action. En amont, chacun avait été invité à s’exprimer sur son ressenti et quatre thématiques avaient été dégagées pour alimenter le débat.
Claude Gewerc avait, lors de ces assises, également interpellé la SNCF sur le cadencement qui était en gestation. Il avait émis des doutes quant à la maturité du projet. L’hiver 2011 et le manque de robustesse de la nouvelle organisation sont venus donner une nouvelle fois raison au président. D’où sa colère et l’ultimatum du mois de février.
Pendant tout le temps, les réunions mensuelles avec les représentants des usagers ont été maintenues pour faire un point régulier sur l’évolution de la situation. Il s’avère qu’elle est en nette amélioration, même si, parfois, la situation reste difficile. Au début de l’été, le président Gewerc s’est félicité de la réactivité de la SNCF face aux difficultés. L’entreprise a mis en place un plan d’action pour avoir plus de marge de manoeuvre en cas de souci sur les lignes et certains trains qui posaient problème ont été augmentés. Des trains “témoins” sont identifiés et particulièrement suivis pour prouver ces actions et des panneaux en gare permettent aux usagers de constater les efforts.

Après la colère de Claude Gewerc en début d’année, le directeur régional de la SNCF, Jean-Aimé Mougenot, s’était exprimé devant le conseil régional. Depuis il y a eu de nettes améliorations.

Après la colère de Claude Gewerc en début d’année, le directeur régional de la SNCF, Jean-Aimé Mougenot, s’était exprimé devant le conseil régional. Depuis il y a eu de nettes améliorations.

1res classes supprimées
Pour améliorer encore la situation et parce que certains trains restent surchargés en période de pointe, à partir du 1er septembre des 1res classes seront supprimées : ainsi, les voyageurs disposeront de 10 % de places en plus sur l’ensemble des TER. Enfin, 17 rames Régiolis ont été commandées par la région et seront livrées en 2013 pour un montant de 162 millions d’euros. Elles viendront se substituer aux trains Corail de la ligne Paris-Laon. Néanmoins, au conseil régional on précise bien que la vigilance ne baisse pas et que, notamment, la question de l’allègement du trafic en période estivale mérite encore un peu de travail.