Le Train de la nouvelle France industrielle s'est arrêté en gare de Boulogne-sur-Mer

La veille de son arrivée à Lille, terme de son périple, le Train a été accueilli en gare de Boulogne-sur-Mer par le secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier, maire de la ville.

Six voitures SNCF, aménagées sur mesure par le célèbre architecte et scénariste François Confino, ont abrité les entreprises parmi les plus innovantes du pays¹ ainsi que Pôle emploi et quelques partenaires. C’est une véritable vitrine pour le “Made in France”. Un seul exemple : l’énorme pneu, destiné aux machines agricoles, qui emplit le compartiment du manufacturier Michelin, est fabriqué à 100% en France (à Troyes) et vendu à 100% en Amérique du Nord. Pas moins de 200 matières premières entrent dans la composition de ces pneus. Dans le compartiment voisin, Toyota affiche sa fierté d’être le premier constructeur automobile à avoir reçu le label «Origine France garantie» pour la production valenciennoise de ses Yaris essence, diesel et hybride.

L’industrie a besoin de talents. D’ici à 2015, elle pourrait recruter entre 80 et 100 000 personnes, dont 20% de cadres. Parce que le secteur industriel français offre bon nombre d’opportunités d’emplois et des métiers d’avenir, Pôle emploi a organisé, dans un wagon dédié, des “job dating” pour permettre aux visiteurs de postuler pour des CDI, des CDD, ou des formations en alternance dans les entreprises du secteur. Les jeunes n’ont pas été oubliés, puisqu’on sait que 80% de ceux qui ont été formés en alternance ou en apprentissage sont intégrés dans les entreprises qui les ont accueillis en formation. C’est pourquoi les écoles et les universités de la région ont été invitées à monter à bord et à découvrir un univers qui ne manquera pas de susciter des vocations.