Gazettescope

Le sourire, vitamine au travail...

«Grande démission », «démission lente». Ces termes découlant directement de la crise Covid dépeignent chez des salariés une soif de quête de sens. Voler de ses propres ailes ? Aller voir si l’herbe est plus verte chez un autre employeur ? Et si on (ré)apprenait à aimer le travail que nous avons et l’organisation entrepreneuriale dont nous faisons déjà partie ? Pourquoi ? Comment ? Quelques éléments de réponse en mode bienveillance...

Dans notre entourage, nous connaissons tous des personnes qui vont nous dire qu’elles adorent leur travail, d’autres qu’elles le détestent. En réalité, 9 salariés sur 10 se situent dans une approche médiane. Même si seulement 6 % avouent être franchement engagés au travail, c’est-à-dire hyper impliqués dans leurs missions professionnelles et enthousiasmés par celles-ci. Alors, comment trouver davantage d’entrain ? Ce n’est pas bien compliqué. La première chose est de se créer une routine de réveil. Si quand le réveil sonne, on est agacé, qu’on le laisse sonner deux ou trois fois, la probabilité d’être de bonne humeur est fortement réduite. On se lève donc du bon pied ! Si on aime le sport, en faire cinq minutes suffit. Il faut juste générer un automatisme, comme la musique, la lecture, la douche, le petit-déjeuner… En fait, agrémenter le quotidien de petits bonheurs. Et trouver LA chose qui vous fera plaisir au réveil mais, surtout, ne pas traîner sous la couette : le cas échéant, la première pensée du jour sera que le travail est une souffrance que l’on ressentira dès l’instant où l’on s’extirpera du lit. Deuxième élément, essentiel : savoir pourquoi vous vous levez. Donner un sens à son travail est fondamental. Si aller travailler se résume au seul moyen de payer ses factures ou ses loisirs, on y trouvera peu de motivation à commencer positivement sa journée. Souvent, cela tient à une chose simple. Bien rangé son bureau le soir, épousseter l’écran de son ordinateur avant de quitter son entreprise… pour retrouver tout cela propret le lendemain, ce n’est pas anodin. Troisième facteur : les transports. Dans notre société contemporaine, nous courons après le chronomètre, avec ce sentiment de nous laisser dévorer par notre vie professionnelle. Le fameux «je n’ai pas le temps». Utiliser le temps de transport pour déconnecter est un bon moyen de se détendre : chantonner dans sa voiture (en restant vigilant), lire un livre dans le train, l’écouter en version audio en bus… Un bon moyen de s’évader avant de pousser la porte du bureau. Nous passons environ 10 jours par an pour aller au travail ! À méditer. Quatrième point : l’objectif du jour. Il n’y a rien de pire que la routine. Avoir un, ou plusieurs, buts dans la journée permet de développer le sentiment du travail bien fait 6 - si agréable - et nourrit la satisfaction. Rien de pire qu’une journée finie avec ce sentiment de n’avoir rien fait que de la routine. C’est prouvé : commencer sa journée avec un objectif clair et en pensant à celui atteint le jour précédent rend optimiste. Enfin, sans doute, le plus important : sourire en arrivant au travail. Faire la tête, ne dire bonjour à personne aura un effet miroir : les personnes croisées feront de même et enverront des ondes négatives. Et, franchement, arriver au bureau entouré de personnes qui sourient, ça met en forme ! C’est un fait, la pression sociale et économique, encore plus en ces temps de crises et d’incertitudes, impose que nous n’avons pas d’autre choix que de travailler. Alors, rien ne nous empêche de doper notre bonne humeur plutôt que de perdre notre temps à nous plaindre, à broyer des idées noires, à nous déprécier. Le travail c’est la santé ? Dans ce cas précis, pas de doute. Sourire et bienveillance sont de bons remèdes anti-sinistrose. Comme l’humour, mais, concernant celui-ci, c’est une autre histoire.