Le Sillon lorrain en mode responsabilité
Entre réforme territoriale et nouvelle région élargie, André Rossinot vient de succéder à Michel Heinrich à la tête du Pôle métropolitain européen du Sillon lorrain (regroupement des agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal).
«Le Sillon lorrain aborde une nouvelle étape de son existence, celle de la responsabilité», dixit André Rossinot, le 28 janvier à Nancy, lors de son élection à la tête du Pôle métropolitain européen du Sillon lorrain (le Nancéien succède au Spinalien Michel Heinrich). Ce regroupement des agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal, créé en décembre 2011 et élargi en 2014 à des territoires périphériques, s’affiche dans le nouveau paysage territorial et régional «comme un facilitateur et non comme un gestionnaire, un regroupement urbain qui incarne les forces vives et centrales de la Lorraine avec une possibilité de coopération et d’ouverture avec des territoires voisins et nous sommes déjà engagés dans une ouverture sur nos voisins européens», résume André Rossinot.
Compétitivité toute…
Le Sillon se veut donc être un phare directionnel allumé à tous les étages dans la nouvelle dimension régionale «pour répondre aux attentes de l’ensemble des territoires lorrains non seulement au sein de la nouvelle région mais également au sein d’un espace européen et transfrontalier à enjeux.» Des enjeux basés pour la gouvernance du Sillon autour de trois axes : conforter cette identité partagée «par des projets favorisant l’attractivité des territoires», renforcer l’accessibilité «en matière d’infrastructures et de valorisation des fux», et surtout en matière de compétitivité «avec la création de nouvelles valeurs ajoutées» à l’image du fameux label LORnTECH dans le domaine du numérique. Le Sillon n’est plus à creuser, il est à suivre…