Le sidérurgiste parfait ses problématiques environnementales et de sécurité
ArcelorMittal se penche sur les solutions dans les domaines de la sécurité et de l'environnement. Retour sur des progrès gagnants.
A défaut d’amorcer la reprise du marché, le géant mondial de l’acier montre des résultats dans les domaines de la sécurité et de l’environnement sur ses sites de Flandre-Maritime (Grande-Synthe, Mardyck). Les accidents de travail sont en effet une première source de satisfaction pour la nouvelle direction du site (Philippe Vallate a remplacé en février Didier Cheval) : le taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail pour 1 million d’heures travaillées est en baisse depuis 2012. L’an dernier, il était en dessous de 2 pour tous les sites d’Arcelor-Atlantique (personnel et sous-traitance). Idem pour la gravité des accidents : l’an dernier, le ratio nombre de jours perdus/nombre d’heures travaillées était de 0,12. Philippe Vallate ne veut pas ménager ses efforts : «Je vais dix fois par mois dans l’usine pour la sécurité.»
Une conjoncture qui redémarre et des investissements dans le process. Côté production, les choses sont moins brillantes. «Sur une base 100 en 2007 avant la crise, le groupe est revenu au niveau de 100. La Chine reste le premier producteur d’acier avec 50% de la production mondiale. En Europe, on utilise nos capacités à environ 75%. En termes de coûts fixes, c’est encore très lourd. Mais la bonne nouvelle, c’est que la production de véhicules augmente désormais», explique le cadre. Dans le Dunkerquois, trois hauts-fourneaux fonctionne sur les quatre. Dunkerque a la plus grosse charge de travail et fournit les sites européens (Belgique, Florange..). Si Arcelor-Atlantique affiche des pertes (en 2013), il peut compter sur la hausse de produits à forte valeur ajoutée. Entre l’an dernier et cette année, 240 millions d’euros d’investissements auront été injectés (notamment dans une station d’épuration complétée par une station de dépoussiérage et une autre de désulfuration).