Le service Accueil-mobilité, un accompagnement sur-mesure
Créé conjointement par Amiens-Métropole et la CCI Amiens-Picardie en 1993, le service Accueil-mobilité a pour objectif de faciliter l’installation des nouveaux salariés. Chaque année, 400 familles bénéficient de ce service.
« C’est un service gratuit proposé aux entreprises du territoire. Nous sommes des facilitateurs : nous accompagnons l’arrivée de nouveaux salariés qui peuvent être un peu perdus dans ce qui est un changement de vie », résume Béatrice de Villeneuve, responsable du service Accueil-mobilité. Depuis 1993, cet organisme est co-créé par Amiens Métropole et la CCI Amiens-Picardie et est hébergé au sein de cette dernière. « S’attacher au bien-être des collaborateurs est un vrai outil de développement économique », poursuit Béatrice de Villeneuve. Ces dernières années, cette entité a accueilli en moyenne 400 familles et quelque 70 expatriés, majoritairement venus de pays hors de l’Union européenne.
Accueillir et accompagner
« Nous avons pour mission d’identifier les besoins des entreprises et de leurs nouveaux salariés, de les accompagner dans la recherche de leur logement, de faciliter l’inscription des enfants à l’école, de présenter la ville aux arrivants ou encore d’accompagner la recherche d’emploi du conjoint », détaille Béatrice de Villeneuve. Outre cette aide très concrète, des groupes thématiques sont mis en place au sein de cette cellule Accueil-mobilité, animés notamment par d’anciens arrivants. Patrimoine, conversations anglaises, déjeuners, greeters… Toutes les rencontres permettent aux nouveaux venus de mieux s’intégrer et de se recréer un réseau.
Le logement, une priorité
« Le logement est une priorité pour les nouveaux arrivants. Avant leur installation, nous faisons avec eux un point sur leurs critères et leur budget. En fonction de cela, nous sélectionnons des biens et nous organisons sur une seule et même journée un programme de visites », explique Josiane Hugot, chargée d’accueil au sein du service Accueil-mobilité. Pour simplifier cette phase de recherche, un partenariat avec une cinquantaine de professionnels de l’immobilier a été établi. Chaque semaine, en plus de sa propre prospection sur des sites dédiés, Josiane Hugot leur adresse une liste des besoins à venir, lui permettant d’avoir une vue d’ensemble de la situation immobilière sur la métropole. « Nous avons vu la demande significativement augmenter pour les petits meublés. Ce type de logement répond parfaitement aux besoins des salariés en mission, qui ne sont de fait que de passage », poursuit-elle avant d’évoquer le rétrécissement des budgets. « Aujourd’hui, de plus en plus de nos interlocuteurs cherchent à se loger pour un loyer de 350/ 400 euros maximum. C’est un impératif nouveau auquel il est assez difficile de répondre », note Josiane Hugot. La chargée d’accueil souligne également le manque global de logements disponibles sur le territoire. « Nous cherchons aussi activement des pavillons avec quatre chambres pouvant accueillir des familles, mais là aussi l’offre est très réduite », regrette-t-elle.