Le SDAGE 2022-2027 adopté mais...
Le 18 mars, le comité de bassin Rhin-Meuse a adopté le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) pour la période 2022-2027. Une feuille de route stratégique chiffré à près de 1,7 milliard d’euros. Objectif : atteindre un bon état des eaux à l’horizon 2027.
SDAGE pour Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux ! Cette feuille de route de la gestion de l’eau, pour la période 2022-2027 vient d’être adoptée définitivement le 18 mars par le comité de Bassin Rhin-Meuse au siège de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse à Rozérieulles. Ce plan d’action fait suite à six mois de concertation des habitants et des parties prenantes. Objectif : «mettre en lumière les défis à relever pour atteindre un bon état des eaux, adapter les territoires au changement climatique et enrayer la disparition de la biodiversité. Au regard du dérèglement climatique, ce SDAGE vient actualiser la stratégie et les actions prioritaires à mettre en œuvre afin de préserver la ressource en eau du territoire à horizon 2027, tant qualitativement que quantitativement. Le bon état écologique des eaux devrait atteindre les 52 % en 2027. Le bon état chimique des eaux souterraines est fixé, à cette même date à 67 %», explique l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse.
Six thématiques d’intervention
Estimé à près de 1,7 milliard d’euros, ce plan d’action sera mené dans les huit départements du périmètre du comité de bassin (Ardennes, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin et Vosges). Six thématiques d’intervention ont été définies : eau et santé, eau et pollution, eau et biodiversité, eau et rareté, eau et aménagement et eau et gouvernance. «Nos départements doivent s’adapter rapidement au changement climatique et tenter d’enrayer leur impact sur la biodiversité», renchérit l’Agence de l’eau Rhin-Meuse. «Collectivités locales, industriels, entreprises, agriculteurs, associations de défense de l’environnement, habitants ! Tout le monde va être directement impacté par ce plan», assure Claude Gaillard, le président du comité de bassin Rhin-Meuse. «Il est impératif d’obtenir des financements supplémentaires pour garantir la pérennité des actions sur le long terme tout en limitant les répercussions sur le prix de l’eau payé par le grand public.» Reste à trouver ces financements...