Après Dom Juan ou Richard III, Jean Lambert-Wild adapte ici l’un des chefs-d’œuvre du théâtre du XXe siècle : Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco. L'histoire du monarque Bérenger 1er qui doit faire face à sa propre mortalité mais se morfond dans son déni, tandis que son royaume s’effrite. Pour la reine Marie, la chute du roi est inenvisageable. Pour la reine Marguerite, celle-ci est inévitable. Pièce majeure du théâtre absurde, ce texte dévoile toute la modernité de Ionesco, dont l'écriture incisive déploie une rhétorique de l’évidence ponctuée d'humour. Dans son costume de clown blanc, le metteur en scène interprète ce seigneur chancelant et nous invite à cette cérémonie de la disparition, où la vie et la mort dialoguent pour métamorphoser notre peur en rire.
Représentation le 25 février à 20h au Théâtre Léo Ferré à Aulnoye-Aymeries.