Le retail park des Cailloux s'étend
Au mois d’août, le retail park des Cailloux a ouvert ses portes. Après environ un mois, place à une inauguration en grande pompe, en compagnie de Natacha Bouchart, maire de Calais. Un événement attendu par les clients, apparemment, puisque les magasins ouverts – Orchestra, L’Incroyable et Intersport – ont fait le plein. Orchestra a reçu la visite de 600 clients par jour depuis son ouverture. Intersport, pour sa part, a accueilli 20 000 clients en août.
Des surfaces de vente confortables. Ce qui a changé pour Intersport, transféré depuis le centre commercial Cité Europe à Coquelles, c’est sa surface de vente. Elle a plus que doublé avec le déménagement de l’enseigne. «Avant, nous avions 1 000 m² à disposition, affirme Laurent Jore, directeur du magasin. Désormais, nous avons 2 500 m² de surface de vente.» Résultat : des allées aérées et davantage de produits proposés à la vente, ce qui mène à «un plus grand confort d’achat». Concernant Orchestra, il s’agit de 2 700 m² de vente pour l’enfant. Habits pour femme enceinte, pour enfant, mais aussi jeux et jouets avec une surface dédiée à l’enseigne King Jouet au sein du magasin, gageons qu’il n’y aura pas trop de place…
Emploi. Conséquence directe de l’ouverture de ces magasins : l’emploi à Calais. Avec 16 à 17 salariés pour Intersport, à terme une dizaine d’emplois nouveaux devraient apparaître, de l’avis de Laurent Jore, selon le chiffre d’affaires et les partenariats avec les différents clubs de sport, sachant que l’enseigne a simplement déménagé. Avec 13 employés pour L’Incroyable (pour la vente des articles pour la maison) et 23 emplois créés par Orchestra, ce sont au total au moins 36 emplois créés par l’ouverture de ce retail park, probablement 46 à terme si l’on compte le probable recrutement d’Intersport.
Récit d’un projet de cinq ans. Le retail park, depuis l’initiation du projet jusqu’à la fin des travaux, a pris cinq ans à se mettre en place. «Une durée tout à fait normale, selon Philippe Borja, directeur des travaux et des frais du groupe GSE, au cœur du projet. Entre la mise au point du projet, le CDAC et la commercialisation, c’est normal. La réalisation, c’est peut-être le plus simple dans le processus…» Au départ, Natacha Bouchart voulait un espace dédié à la maison. Si l’édile a eu L’Incroyable, c’est Intersport et Orchestra qui se sont placés sur l’investissement, car il s’agit non pas d’une location, mais d’un achat. «C’est plus compliqué de trouver des acheteurs que des locataires, explique Philippe Borja. Un locataire a un raisonnement à court, voire à moyen terme, trois ans peut-être. Un acheteur va s’engager sur dix ou quinze ans. D’où des études plus poussées, avec des études de marché, une analyse fine de la zone de chalandise…» Après 50 000 heures de travail et dix mois de travaux, le retail park a donc ouvert ses portes. Avec une particularité : le retail park a bénéficié du premier crowdfunding en immobilier commercial de France.