Le renouveau de Madine

Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine et Christian Namy, le sénateur, président du Conseil général de la Meuse, accompagnés de nombreux conseillers généraux, ont visité mi-juillet le chantier de rénovation des installations de Madine. La première phase devrait prendre fin en avril 2014.

Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine et Christian Namy, le sénateur, président du Conseil général de la Meuse, accompagnés de nombreux conseillers généraux, ont visité mi-juillet le chantier de rénovation du site de Madine.
Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine et Christian Namy, le sénateur, président du Conseil général de la Meuse, accompagnés de nombreux conseillers généraux, ont visité mi-juillet le chantier de rénovation du site de Madine.
Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine et Christian Namy, le sénateur, président du Conseil général de la Meuse, accompagnés de nombreux conseillers généraux, ont visité mi-juillet le chantier de rénovation du site de Madine.

Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine et Christian Namy, le sénateur, président du Conseil général de la Meuse, accompagnés de nombreux conseillers généraux, ont visité mi-juillet le chantier de rénovation du site de Madine.

Tous les lots étant attribués, les travaux vont s’enchaîner non stop de 6h00 à 22h00 avec un seul objectif : respecter le cahier des charges, qui prévoit des contraintes en termes de temps plutôt serré. Cet important chantier de 15 mois mené conjointement à Heudicourt et Nonsard marque la concrétisation de projets de longue date. Dans ce dossier, le département de la Meuse et la région Lorraine ont joué la carte de la synergie et de la complémentarité pour relancer ce site touristique à bout de souffle, avec la volonté de remonter son niveau et de le valoriser. Au total, 14,5 millions d’euros vont être investis par les collectivités dans cette première phase (50 % CRL, 20 % GIP Objectif Meuse, 20 % CG 55 et 10 % autofinancement). Et l’enjeu est de taille pour recomposer une clientèle et mettre en avant les actions et services proposés par Madine, qui est en perte de vitesse depuis plusieurs années. À l’heure où «le pacte de reconstruction industrielle se prépare en Lorraine, il est évident que l’activité touristique trouvera pleinement sa place», tient à préciser le président Masseret. Après avoir procédé aux démolitions, les entreprises retenues (toutes lorraines) réalisent actuellement des travaux de voiries et de réseaux avec le plateformage des futurs bâtiments, notamment à Nonsard. Du côté d’Heudicourt, la rénovation du centre équestre, qui offrira aux usagers un bâtiment plus fonctionnel se poursuit et devrait se terminer en novembre prochain. En août, le dragage du port devrait également être lancé. Au total, 19 000 mètres cubes de glaise et vase vont être retirés puis évacués vers Chambley, permettant au port de disposer d’un embarcadère afin d’accueillir un bateau de promenade. La valorisation passe par un côté «nature» assumé avec un cheminement en bois de 800 mètres et une plage de sable fin.

14,5 millions engagés dans la 1ère tranche

À partir de septembre, la construction des nouveaux bâtiments devrait se concrétiser par la création d’une nouvelle capitainerie, d’un clubhouse, d’une maison des promenades et d’un bar de la plage. Le site disposera aussi de trois espaces commerciaux (magasin d’accastillage, une alimentation et souvenirs ainsi qu’une enseigne dédiée aux sports et loisirs). Un restaurant de 140 couverts sera aménagé. La deuxième tranche concernera l’hébergement sous toutes ses formes avec des délégations de service public pour le camping d’Heudicourt et la gestion du port. Engagées financièrement dans ce projet, les collectivités misent avant tout sur l’intervention des privés. Mais avant de les convaincre, les deux présidents ont conscience qu’il faut apporter la preuve du renouveau de Madine. C’est d’ailleurs le rôle de cette première tranche. «Dans un an, ce sera la traduction complète de ce que l’on veut faire et derrière ce rien actuel, il y aura beaucoup demain», estime Jean-Pierre Masseret. En tout état de cause, la remise aux normes et le redémarrage de Madine sont estimés à 60 millions d’euros. Après des années d’attente, les exécutifs meusien et lorrain espèrent que ces travaux fassent la preuve de leur volonté commune. En dépoussiérant l’image vieillotte de Madine, ils souhaitent séduire des acteurs privés puis les touristes avec le rêve que le site meusien soit à la hauteur du Lac du Der voisin.